Racines bourréacaises

Il nous arrive de nous interroger sur nos origines familiales. Ce qui suit essaye de donner quelques éléments de réponse à ceux qui ont des racines bourréacaises, au travers d'une histoire des anciennes maisons de Bourréac. Nous les appellerons maisons paysannes car toutes ont été des maisons de « paysans » au sens originel du terme sur lequel nous reviendrons. A défaut d'autres informations, cette histoire se résumera au rappel des personnes identifiables qui y sont nées ou qui y sont venues d'ailleurs, qui y ont vécu ou qui ont migré sous d'autres cieux. Au fil des générations, les familles se créent, se maintiennent puis passent. Les maisons, comme des racines, restent. Elles continuent de garder la mémoire de ceux qui y ont vécu, comme des couches successives, mais c'est une mémoire qui ne se révèle que quand on cherche, quand on fouille. Le fil conducteur généalogique, comme la photographie, est essentiel à cet édifice du souvenir. Retrouver ses racines, c'est retrouver des noms, les liens qui les unissent et qui nous attachent. C'est aussi s'immerger dans la culture et les habitudes d'un passé révolu, pour tenter de saisir ce qu'il peut nous apprendre.

Car cette exploration révèle aussi les liens tissés entre les maisons, liens qui finissent par s'oublier avec le renouvellement des générations. A travers eux on devine les ressorts d'une vie sociale et économique, au sein d'une communauté rurale, celle du village, élargie aux villages voisins immédiats. Jusqu'à la première guerre mondiale, les déplacements sont réduits. Ils se cantonnent au sein de cette communauté restreinte. En dehors des marchés, rares sont les échanges avec la ville qui est un autre monde culturel. L'acte fondateur de la famille, et par extension de la communauté, est le mariage. Il s'agit toujours de mariages presque « entre soi », au sein d'une communauté rurale fondée sur des valeurs partagées. La connaissance du contexte humain peut parfois suggérer certains des facteurs qui ont pu y présider car très souvent il s'agissait de « mariages arrangés ». Comme dans les grandes familles,  le mariage était un  « acte économique » beaucoup trop important pour en laisser la responsabilité aux seuls protagonistes !

Matériel

  • Les registres d'état civil, dont la création remonte à 1790. Certaines archives départementales ont été numérisées et peuvent être consultées en ligne (voir Archives numérisées de Bourréac). C'est le cas de l'état civil de 1805 à 1892. Mais, de 1790 à 1805, il faut le consulter à Tarbes, aux Archives départementales, et certaines années sont manquantes. Au delà de 1892, il faut le consulter en mairie, sauf si les registres ont été déposés aux Archives départementales, en attente d'être numérisées. Avant d'entamer la recherche de certains actes, il faut consulter les tables décennales qui recensent les actes par année et ensuite lire les actes repérés.
  • Les recensements : ils livrent la liste des habitants de chaque maison à la date du recensement. Mais seuls les recensements de 1872 et 1876 ont été numérisés pour les communes du canton de Lourdes, Lourdes y compris.
  • Les registres paroissiaux, avant 1790. Pour Bourréac, ils sont numérisés et consultables en ligne de 1738 à 1789. Ces registres paroissiaux sont en fait plus des registres d'attestations de baptèmes, de mariages et d'enterrements religieux que des actes d'état civil comme ceux qui viendront après eux. Ils mentionnent toujours les noms des maisons mais ils ignorent souvent les patronymes. D'ailleurs les signataires des actes paroissiaux signent presque toujours avec leur nom de maison. Un gendre, une bru, importent leur nom de maison d'origine et y ajoutent celui de leur maison d'accueil. Mais avec des variations et très peu d'informations complémentaires. Ainsi on lit : « le neuf avril 1746, baptisée, même jour que naquit, Catherine Pouzadé Coulat, fille de Dominique¨Pouzadé Coulat et de Jeanne Coulat », c'est 'en cherchant qu'on apprend que le patronyme est Vilon pour Pouzadé et Cassou pour Coulat. La Révolution amène un changement radical. Elle introduit une rigueur dans la rédaction et l'enregistrement de l'état cvil, elle l'étoffe et elle impose le patronyme mais elle prohibe le nom de maison perçu comme lié à l'ordre ancien. Dans le cas qui nous occupe cela complique parfois la tâche pour rattacher tel patronyme à telle maison. Au cours du XIXème siècle, certains rédacteurs d'actes civils, soucieux à juste titre de précision plus que nostalgiques d'un ordre révolu, mentionneront parfois le nom de la maison.
  • Les données cadastrales. Non numérisées, elles sont consultables en mairie ou aux Archives départementales, et en attente de l'être pour ce  travail. Le plan cadastral napoléonien de 1809 est consultable en ligne. 
  • l'arpentement de la Baronnie des Angles. Ce document dit « arpentement », a été réalisé entre 1737 et 1740 à la demande du marquis de Lons, nouveau baron des Angles. L'objectif était de de mieux fonder l'assiette des redevances collectées à son nom par un fermier dans toutes les maisons des villages faisant partie de la Baronnie, et de justifier ainsi une augmentation du montant de ces redevances. Ce précieux document est conservé aux Archives départementales des Pyrénées Atlantiques, à Pau, où nous en avons photographié des parties.
  • Les photographies anciennes : une « recherche du temps perdu » se nourrit évidemment aussi de photographies anciennes, rares malheusement (Marcel Proust était un grand amateur de photographies).
  • Les informations orales sont précieuses, quand elles peuvent être rapportées ou suggérées avec la concision et la prudence nécessaires. Cette information est débutante. Nous espérons qu'elle pourra être abondée par des contributeurs

Un village de paysans

Plutot de laboureurs, puis de cultivateurs, et enfin d'agriculteurs au XXème siècle, faudrait-il dire. Un autre intérêt des actes d'état civil est de mentionner fréquemment la profession des intéressés, au moins jusqu'à une période récente. Les registres paroissiaux du 18ème siècle opèrent même une distinction entre les bourgeois qui ont droit au titre de sieur et les autres. Le bourgeois ne travaille pas la terre. Il a des terres mais il les afferme pour en percevoir la rente alors qu'un « gros  laboureur » aura une ou des métairies. Le bourgeois peut être commerçant, artisan mais avec des salariés. Il a très ouvent un office, c'est à dire une fonction publique dont il a hérité ou qu'il a achetée. Il a une habitation en ville, donc à Lourdes, même s'il exerce dans un village, comme Jean Sentous, notaire royal aux Angles, Jean Abbadie, abbé lai de Lézignan.

A Bourréac, point de bourgeois. On ne trouve que des laboureurs ainsi dénommés sous l'Ancien Régime et jusque vers 1840, que l'on appellera ensuite cultivateurs puis agriculteurs. Il y a des brassiers qui seront appelés plus tard ouvriers agricoles, parfois cités comme bergers. Ils sont  peu mentionnés en tant que tels à Bourréac, mais on identifie bien leur présence dans certaines maisons (Arcos, Borie, Cyprien, Pouzadé, en particulier). Deux maisons ont une ou deux métairies, Borie à Bayet et à Sendat, Pouzadé au Courtaü, elles sont axées sur l'élevage ovin, en raison des possibilités offertes par la liberté de pacage sur les vastes landes communales de Bourréac, Julos et Lézignan, relayées par la transhumance en montagne. Dans beaucoup de familles, on trouve un cadet ou une cadette, non mariés, restés à la maison.

Mais, à y regarder de près, « laboureur » apparaît davantage comme une catégorie dans laquelle on range les chefs de maison paysanne, comme ménagère pour les femmes. La pluri-activité paysanne associée à la petite exploitation rurale a été constante dans toute la France rurale au moins jusqu'à la première guerre mondiale, et elle a été très importante dans les Pyrénées. Telle ou telle activité pouvait devenir la spécialité d'un membre d'une famille. Il pouvait en faire parfois un métier qui alors était rapporté dans les actes d'état civil, mais sans se détacher pour autant du travail de la terre. Ainsi, charron, charpentier, tailleur, maçon, sont parfois mentionnés, et même des professions dites « intellectuelles » : Dominique Joly, dans la maison Arrazé, à Récahorts, vers 1750, est mentionné instituteur alors qu'il vient de se marier, puis laboureur alors qu'il est père de famille, Thomas Dulom dans la maison Lahaille est à la fois laboureur et greffier, c'est lui qui rédigera le cahier de doléances de Bourréac en 1789, à une époque où la majorité de ses concitoyens ne savent ni lire ni écrire. Ces activités et ces compétences extra agricoles sont rémunérées et peuvent être plus lucratives que le travail des champs. Le risque pour la communauté est de voir ceux qui les exercent migrer ailleurs en fonction des avantages qu'elles peuvent leur procurer.
Les recensements livrent des informations  beaucoup plus précises, mais seuls ceux de 1872 et 1876 sont numérisés. A partir du milieu du XIXème siècle et même avant, Bourréac se distingue des villages de taille comparable, comme Paréac, par une spécialisation agricole beaucoup plus affirmée  et donc par un très faible nombre d'artisans. L'artisanat à domicile pour un travail à façon y a surtout été le fait des femmes (couturière et tricoteuse en particulier) dans les plus petites exploitations..

Une société villageoise organisée autour de la coopération et de l'échange de services

L'organisation sociale des villages a été peu ou prou la même dans tous les villages pyrénéens. Bourréac n'est donc qu'un cas parmi tant d'autres. Une des dernières survivances de cette organisation héritée du XIXème siècle et des siècles précédents a été particulièrement bien étudiée dans les Baronnies des Hautes-Pyrénées, au début des années 1970, grâce à une enquête anthropologique du CNRS  souvent citée (on peut lire en ligne à ce sujet Retour aux Pyrénées : l’enquête des Baronnies).

 Parmi nombre de sujets étudiés, une importance particulière y est accordée à l'entraide, à la coopération et aux échanges de services au sein de la communauté villageoise. Cette entraide était codifiée selon des règles non écrites, coutumières, ou simplement des habitudes, en fonction des travaux, tels le pèle porc avec son rituel d'appel à celui qui, dans le village, était le plus à même de manier le couteau pour saigner le cochon immobilisé (sans être troublé par ses hurlements !), les battages, les despelouquères (effeuillages du maïs), la tonte des moutons, les coupes de bois, l'entretien des chemins vicinaux appelé corvée, les vendanges et la vinification car chaque maison avait sa vigne et faisait son vin, etc. Telle ou telle maison pouvait avoir un équipement particulier qui était mis à la disposition de tous, ainsi la maison Borie avait, et a toujours, un pressoir à pommes qui était utilisé par tous pour y faire son cidre. L'avènement des CUMA dans les années 1960 n'a fait qu'organiser la mise en oeuvre, pour des équipements modernes, d'un principe fondamental dans les sociétés agraires : la coopération.

 On est très loin de l'idée reçue de l'exploitation paysanne repliée sur elle même. la vie économique était pour une bonne part à base d'échanges et de services rendus. Les « petits » apportaient la force de leurs bras aux « gros » qui en échange pouvaent leur laisser une petite part de leur récolte en céréales ou foin. Une autorisation de pâture pouvait aussi être donnée pour les brebis, au printemps quand  la soudure était difficile. Nous en avons recueilli le témoignage à Bourréac.

Changements : vers la fin des paysans ?

Il ne faut pas penser que les choses sont restées figées en l'état pendant des siècles. Il y a toujours eu du changement. Mais il a été lent, même après la Révolution. Les changements majeurs s'opèrent après la guerre de 1914-1918. Ils s'accèlèrent après celle de 39-45, avec l'exode rural, la mécanisation des Trente Glorieuses et sa Révolution Agricole. Des changements dont le sociologue Henri Mendras rendit compte en 1967, dans un livre choc, titré « La fin des paysans ». 17 ans plus tard, en 1984, il écrivait : « Les événements m'ont donné raison : en une génération, la France a vu disparaître une civilisation millénaire, constitutive d'elle-même ». Parmi le très grand nombre de publications suscitées par cet ouvrage qualifié aujourd'hui de prémonitoire, un article du Monde résume assez bien le problème, voir : La fin des paysans. On lira aussi la postface écrite en 1984 par Henri Mendras : à la différence de Mendras nous avons choisi d'ajouter un point d'interrogation au titre de ce paragraphe, car, 36 ans après, le sujet mérite toujours d'être débattu.

Pour les historiens et les sociologues le terme « paysan », dans l'histoire de la civilisation rurale, n'a pas le même sens que celui qui est revendiqué par les agriculteurs-entrepreneurs d'aujourd'hui, de moins en moins nombreux de surcroît. Même sur le plan technique, le terme peut recouvrir des réalités très différentes, de l'agriculture dite bio à celle qui ne l'est pas. Pour tous, il reste qu'être paysan, c'est préserver une identité dans un monde qui bouge, selon une représentation partagée ou plutot convenue car elle reste mal définie. C'est un certain mode de vie même s'il est très différent de celui des paysans d'autrefois. Cela reste, peut-être, surtout, une certaine indépendance dans l'attachement à la terre en tant que support d'activités, et, avec cela, l'enracinement dans un terroir, dans un « pays ».


Les maisons

1 - La maison ou maïsou¨dans la société rurale pyrénéenne

  • La transmission du nom de la maison et le patronyme

Par « maison » l’on entendait autrefois non seulement la maison proprement dite et ses dépendances situées au même endroit mais aussi les autres biens, terres et granges foraines, qui lui étaient rattachées tout en ayant chacun leur propre dénomination. Sous l’Ancien Régime, avant 1789, l’ensemble formait un bien pratiquement inaliénable sauf raison majeure. Il était transmis de génération en génération par le ou la chef(fe) de la maison, l’aîné(e) en règle générale, qui en était le tenancier plus que le propriétaire, à charge pour lui ou elle de le transmettre comme il ou elle l’avait reçu. Il ou elle en disposait en se conformant aux règles d’un droit coutumier très ancien qui existait déjà avant la création du comté de Bigorre, donc avant 826 ! Il fut codifié en 1704 puis en 1768 sous le nom de coutume de Barèges pour le Lavedan, le pays de Lourdes, le marquisat de Bénac et la Baronnie des Angles. Mais bien au-delà de ces territoires, on retrouve un droit similaire dans toute la Bigorre, le Béarn et le Pays Basque. Ces précisions historiques sont utiles pour comprendre son enracinement dans les mentalités et la culture de la société paysanne jusqu’à nos jours, malgré la mise en œuvre du code civil égalitaire de 1801.

En lisant les registres de la paroisse des Angles-Bourréac, on constate que jusque vers 1700 le nom de la maison et le patronyme semblent se confondre. Un nouveau venu dans une maison, qu’il soit gendre ou belle-fille ou même domestique, prend le nom de la maison d'accueil, par exemple Ciprien. Très souvent on y ajoute la particule « de », comme dans « Marie de Ciprien ». Mais il ne faut pas donner à cette appellation la force ou fixité que le Code civil de 1801 confère aujourd'hui aux patronymes. Il s'agit en fait d'un usage coutumier susceptible de changer selon les usagers et avec le temps, dont on peut suivre l'évolution au travers des actes paroissiaux. 
A partir du 18ème siècle, on voit qu'un gendre conserve le nom de sa maison d'origine et qu'il le transmet à ses descendants en sus du nom de sa maison lieu de vie. Ainsi, dans le cas de la maison Cyprien, on lit les noms Daban puis Sansouly ou Sansouli  et enfin Hourcade s'ajouter au nom de Cyprien ou Ciprien ,au cours du 18ème siècle, sous la forme par exemple « Hourcade dit Ciprien » ou « Hourcade Cyprien ». A partir de 1801, avec le Code Civil, le nom de famille du mari s'impose définitivement en tant que patronyme et le nom de la maison disparaît dans les actes civils. Ainsi se succèdent dans la maison Cyprien les noms de Domec, LarréVergez et, aujourd'hui, Sanguinet.

2 - Les maisons paysannes de Bourréac

A l'exception de la maison Torte, la liste des maisons paysannes de Bourréac n'a pas changé depuis l'arpentement de 1740. On pourrait penser qu'elle est la même depuis plus longtemps. Ce serait oublier qu'il y a toujours eu du changement. Dans les registres paroissiaux du 17ème siècle, nous avons ainsi trouvé mention des maisons « Hitou » et « Vigneau », à Bourréac, qui restent à localiser.


Etymologie : l'origine des noms de maison se réfère en particulier au « Dictionnaire du béarnais et du gascon moderne » de Simin Palay, ouvrage de référence édité par le CNRS (1974) ainsi qu'aux dictionnaires de toponymie gasconne. Les origines les plus fréquentes sont :

  • une particularité topologique comme arcos, candaouan, coulat, hourcade, la haille, sendat, tort ou torte
  • le prénom d'un habitant qui a attaché son nom au lieu comme Cyprien, Nadaü pour Noël, et aussi Arbaux qui a donné Arbaüs
  • une activité humaine comme oustàu pour habitation, pousadé pour reposoir ou lieu de dévotion temporaire édifié à cet endroit, borie pour bouverie, courtaou, pour enclos, bergerie.
Mais il faut rester prudent dans l'interprétation des noms de maison, en raison de la mouvance de ces noms qu'un nouvel arrivant dans un village peut introduire avec lui. Un gendre venu d'un autre village, dénommé par sa maison d'origine ou par un patronyme, peut finir, malgré l'usage, par imposer ce nom. On constate en effet que des noms de maison identiques peuvent se retrouver dans  des villages voisins, ainsi, les registres paroissiaux des Angles mentionnent une maison Hourcade (signifiant bois, petite forêt selon Simin Palay) et une maison Arcos, aux Angles comme à Bourréac. Le prénom du nouvel arrivant peut aussi désigner sa maison d'installation, lorsqu'elle est un détachement de la maison principale qui l'a accueilli comme on le verra pour la maison Estienne issue de la maison Arcos. La maison peut aussi prendre le nom de la parcelle sur laquelle elle a été bâti, c'est le cas de la maison Torte.

Pour faciliter la lecture, une couleur a été attribuée à chaque maison de Bourréac et aux personnes qui en sont issues. Le nom de la maison est parfois rapporté après le patronyme en fonction du nom de la maison lieu de naissance, tel qu'il l'a été aux origines ou par souci de précision ensuite.
La rédaction a été entamée avec les anciennes maisons dites maisons paysannes. L'histoire au présent traitera ensuite des nouvelles maisons de Bourréac. En tant que mémoire des lieux elle sera abordée à partir des noms des parcelles sur lesquelles ces maisons ont été bâties pour accueillir les nouvelles familles de Bourréac.

La maison Arcos 


Une généalogie de la maison Arcos réalisée par Emmanuel Pène (Paris), arrière petit-fils de Jean Pène (1872-1956) et Léonie Pène (1875 - 1942), peut être téléchargée en cliquant sur généalogie maison Arcos

Réalisée aussi par Emmanuel Pène, on peut télécharger un tableau de la descendance de Jeanne Pène (1901-1933) et Jean-Marie Abadie (1903-1995) et celle de Marcel Pène (1910-1979) et Jeanne Abadie (1905-1981).

Une rencontre, celle de Jean Pène, dit Jeannot de Cyprien,, dans la convivialité d’un repas communal, le 05 septembre 2010, est le point de départ déjà ancien de ce projet. Grâce aux contributions recueillies ce jour-là auprès d’Henri Abadie, Fernande Sanguinet et Jean Pène, elle permit l'exploration de la  « tribu Pène » ou descendance de Thomas Pène et de Jeanne-Marie Courtade, issue de la maison Arcos, et des alliances avec d'autres maisons de Bourréac-village et de Récahorts : Cyprien, Nadaü, Loustaü, Torte, Arbaous et Sendat.  L'exploration de l'état-civil a fait le reste et à permis de remonter à un certain Guillaume d'Arcos, un contemporain de Louis XIV.... 


Origine du nom : Arcos ou Arcost, terme utilisé en montagne pyrénéenne pour désigner un abri, un endroit exposé au soleil et/ou abrité du vent, de la pluie. Ce peut être un patronyme. Source : dictionnaire de Simin Palay.

Patronymes connus associés à la maison : Arcos, Courtade dit Arcos, Courtade, Hourtiga, Pène, Abadie, Lacrampe et Moura. Arcos est à la fois le nom de maison et le patronyme connu le plus ancien. Au XIXème siècle, Courtade est parfois utilisé dans certains actes, au lieu d'Arcos, pour désigner le nom de la maison.

La comparaison du plan actuel des batiments d'Arcos avec le plan cadastral napoléonien met en évidence les transformations  apportées au XIXème siècle par Thomas Pène, puis, au XXème, par Jean-Marie Abadie.

La maison dite En ço d'Estienne  qui la jouxte est le produit d'un détachement temporaire, le nom en est rappelé sur un panneau de bois mural.

Avant l'arrivée de Jean Marie Pène, venu de Lugagnan, la maison dite Estienne était vraisemblablement celle de Jean Etienne Hourtiga né dans la maison Candauan à Bourréac, orthographiée Candavant dans les actes paroissiaux (voir maison Candauan). Jean Eienne Hourtiga est venu s'établir comme gendre à Arcos, en épousant Jeanne Marie Courtade. La maison Arcos était alors celle de la famille Courtade

La maison Arcos, et non la maison Estienne, est présente dans un recensement des maisons de Bourréac opéré en 1737- 1740, antérieurement à la séparation temporaire. Le nom Estienne est donc postérieur et résulte très vraisemblablement du mariage mentionné  plus loin.

                                                                                           ---------------------------------------------------

On relève, au XVIIème siècle, (l'orthographe des actes, fluctuante avec le temps, a été respectée)  les noms de :

Domenge D'arcos et Catherine D'arcos (décédée le 20 septembre 1708, « âgée d'environ 50 ans » ), dont deux enfants : 

1.1. Catherine Arcos née le 26 septembre 1672 dont avec Pierre dit D'arcos
1.1.1. Guilhaume Arcos né le 06 mai 1704,décédé le 15 février 1741
1.1.2. Dominique Arcos né le 05 avril 1707, décédé le 21 avril 1734

1.2. Guillaume Arcos, né le 21 mars 1673, « parrain et marraine, Guilhaume et Catherine de Monic de la ville de Lorde », fils de Domenge et Catherine D'arcos, et décédé le 15/02/1741, « âgé d'environ 60 ans », marié avec Marie dite D'arcos dont 
          1.2.1. Pierre Arcos né le  28 octobre 1710  
          1.2.2. Catherine Arcos née le 24 octobre 1712, décédée vers 1772,

On note que « Pierre dit D'arcos » et « Marie dite D'arcos » venus gendre et belle-fille en la maison d'Arcos, sont mentionnés par le nom de la maison d'ccueil précédé par « dit (e) de » sans mention de leur maison d'origine.

                                                                                         ---------------------------------------------------

Malgré les imprécisions et les manques des actes numérisés de la paroisse die des Angles et de Bourréac ou parce que l'acte de mariage a pu être pu être passé dans une autre paroisse, on est conduit à considérer que la transmission d'Arcos s'est faite par Carherine Arcos fille de Guillaume Arcos et de Marie dite D'arcos et que Catherine a épousé un Pierre Courtade
Comme Arcos, à cette époque, Courtade est le nom d'une maison. Cette maison est située dans un village ou paroisse qui reste à identifier. Fait nouveau, par rapport au siècle précédent, en venant à Arcos, Pierre Courtade conserve son nom qui devient Pierre Courtade dit Arcos tandis que sa femme conserve son nom de maison, Arcos.
 
Le nom de Courtade n'apparaît pas en tant que nom de maison dans les actes paroissiaux accessibles de cette époque, à Lézignan où le patronyme Courtade existe aujourd'hui. Les porteurs du patronyme Courtade qui seront mentionnés plus tard à Lézignan sont des descendants d'un des fils de Pierre Courtade, Dominique Courtade dit d'Arcos. Par contre Courtade existe à Julos en tant que nom de maison, à cette époque comme aujourd'hui. Cette maison Courtade de Julos pourrait être un lieu d'origine mais que rien encore ne confirme. On peut rechercher si le nom de maison Courtade n'existe pas dans d'autres communes autour de Bourréac.

Dans ce milieu du XVIII ème siècle la régle d'adoption du nom de la maison d'accueil ne s'impose plus avec la même force que dans le siècle précédent, et les gendres et belles-filles conservent le nom de leur maison d'origine en ajoutant la mention « dit de » ou « dit » suivi du nom de la maison d'accueil.
 A partir de 1801 le Code Civil consacre la disparition de la  maison en tant que personnalité juridique, avec un chef, un patrimoine et un renom collectifs, qui devait assistance et protection, dot et établissement à ses membres. Le nom de famille du mari s'impose définitivement en tant que patronyme et le nom de la maison disparaît dans les actes civils, mais, à lire les actes paroissiaux, il semble que le mouvement en ce sens semble a été amorcé bien avant. Cependant, les rédacteurs d'actes civils seront conduits, par souci de précision, à réintroduire parfois le nom de la maison qui perdurera comme nom de domicile, jusqu'à nos jours. C'est donc dans ce contexte nouveau que le nom de Courtade s'introduit à Arcos.

En prenant ce point de départ, la généalogie descendante est la suivante :

1. Catherine Arcos, épouse de Pierre Courtade dit Arcos décédé le 30 /03/1771, « âgé d'environ 70 ans »  dont :

1.1. Simon Courtade dit Arcos, décédé le 7/3/1777, « âgé d'environ 45 ans  », s'est remarié le 12/03/1772 avec Jeanne Larrouy native de Viger, fille de Joseph Larrouy et de Marie Barrau. Il était veuf  d'un premier mariage avec Thérèze Prat dite Vilon dont descendance : 

1.1.1. Joseph Courtade Arcos, (né le 19/03 1762 -  décédé le 20/08/1815), époux de Andrée Hourcade Cyprien (venue de la maison Cyprien).  Il est signataire du cahier de doléances de Bourréac, en 1789, sous le nom de Joseph Arcos. Le cas de Joseph Courtade nous a posé un problème car il est rapporté d'une part en tant qu'époux d'Andrée Hourcade avec descendance, d'autre part en tant qu'époux de Catherine Astuguevielle (09/11/1777 - 18/07/1823)  (native de Bourréac, maison Garrigueil, à Récahorts, fille de Jean-François Astuguevielle et de Marthe Lassalle dite Garrigueil)). joseph Hourcade épousa  Catherine Astuguevielle le 03/12/1806., dont descendance également :
  • Jean Courtade (13/10/1807 -)
  • Dominique Courtade (03/01/1810-03/08/1859), décédé berger célibataire à Arcos
  • Jeanne-Marie Courtade (27/11/1815-28/11/1835)
Dans la matrice cadastrale datée de 1822, Catherine Astuguevielle est recensée en tant que veuve propriétaire de terres qui, après sa mort en 1823 seront inscrites; en 1829, au nom de Jean Marie Courtade.

On est conduit à penser que Joseph Courtade été veuf d'Andrée Hourcade et qu'il s'est remarié avec Catherine Astuguevielle. Les actes civils que nous avons consultés ne le mentionnent pas. Des années 1790 sont manquantes dans les Archives. Cela reste donc à préciser même si c'est le plus probable. C'est sa descendance avec Andrée Hourcade qui a fait souche à Arcos, dont :

1.1.1.1. Jeanne Marie Courtade Arcos ( 1790 -1835)  mariée le 15 germinal an XIII (5 avril 1805) avec  Jean Etienne Hourtiga (1778 - 1862), né à Bourréac dans la maison Candauan. Ils s'établissent vraisemblablement dans la maison désignée aujourd'hui En ço de Estienne liée à Arcos. Comme déjà mentionné, il est vraisemblable que la maison dite ço de Estienne ne soit que le résultat d'un détachement temporaire issu de la maison Arcos, après l'établissement d'Étienne Hourtiga et de son mariage avec Jeanne Marie Courtade Arcos. Dont :

1.1.1.1.1. Madeleine Hourtiga (1825 - 1855) qui se marie avec Jean-Marie Pène, né le 24 octobre 1806 à Lugagnan. Il est le fils de Jacques Pène, né le 14 février 1771,  décédé le 08/09/1845, époux de Jeanne-Marie Vilon dite Pousadé décédée le 30/11/1859 âgée de 83 ans, domiciliés à Lugagnan. Jacques Pène était le fils de Thomas Penne (lui même fils de Dominique Penne et Louise Cabarrouy) et d'Elizabeth Allaman, tous de Lugagnan. On note le changement de Penne en Pène sur l'acte de baptême de 1771,  lors de la naissance de Jacques Pène alors que c'est Penne que l'on lit dans l'acte de mariage de ses parents en date du 20 février 1770. Jean-Marie Pène est décédé le 9 mars 1884 « en la maison Courtade » tel que mentionné dans son acte de décès, donc après la réunion des deux maisons. Dont un fils :   

1.1.1.1.1.1. Thomas Pène, né le 06 janvier 1853, décédé le 08 février 1909, dit Thoumasset d'Arcos, maire de Bourréac de 1892 à 1909, en exercice au moment de son décès. Son mariage, le 8 février 1875, avec sa cousine au 3ème degré Jeanne-Marie Courtade, fille de Louis Courtade (qui fut maire de Bourréac de 1873 à 1877) et de Sophie Domec (maison Cyprien), consacre la fusion des deux familles voisines, Courtade et Hourtiga, et donc la réunification d'Arcos. Ils eurent 8 enfants dont vécurent : Léonie, l’aînée, et 5 garçons (Émile, Joseph, Julien, Dominique et Noël) , dont :

 1.1.1.1.1.1.1. Léonie Pène (1878 - 1942), fille aînée maintenue à Arcos, épouse de Jean Pène (20/01/1872 - 08/11/1956)  homonymie qui permit au nom de se maintenir à Arcos « mais qui correspond aussi à une relation de parenté car Jean Pène, né à Lugagnan, n'était autre que l'arrière petit fils de Jacques Pène, de la branche Pène restée à Lugagnan. Jean-Marie Pène Arcos était donc le grand oncle de Jean Pène. Il faut savoir que les parents de Jean Pène étant décédés très tôt (Jean Pène avait 13 ans), il a du quitter Lugagnan pour être placé comme berger à Ségus. Puis il a rejoint Bourréac où les liens de famille existaient par son grand oncle et où il a donc épousé Léonie, sa cousine » (précisions apportées par Emmanuel Pène, Paris). Dont :

1.1.1.1.1.1.1.1Jeanne Pène (1901 - 1933), mariée le 30 avril 1929 avec Jean-Marie Abadie (1903 - 1995), né à Sère-Lanso, dont : 

1.1.1.1.1.1.1.1.1. Yvonne Abadie (1930 - 13 mars 2023 à Reims ), épouse de Paul Abely, médecin chef de l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne à Paris, dont : 

1.1.1.1.1.1.1.1.1.1. Michel Abély (1964 - 14 juin 2024), professeur de médecine pédiatrique, CHU de Reims

1.1.1.1.1.1.1.1.2. Madeleine Abadie (cliquez) (31/03/1931 - 2018), mariée le 05 janvier 1955 avec René Lacrampe (13:11/1928 -), né à Saint Pé de Bigorre, dont :

1.1.1.1.1.1.1.1.2.1. Régine Lacrampe (1955 -), épouse de Robert Castaing (...-) à Lamarque, dont :

1.1.1.1.1.1.1.2.1.1.1. Sonia Castaing (1977 - )

1.1.1.1.1.1.1.2.1.1.2. Hélène Castaing (1980 - )

1.1.1.1.1.1.1.2.1.2Charles Lacrampe (04/10/1956 -), maire de Bourréac (1989 - 2008 et 2020 - 2026), époux de Michèle Claverie (...-), dont :

1.1.1.1.1.1.1.2.1.2.1. Thibaud Lacrampe (1980.- )

1.1.1.1.1.1.1.2.1.2.2. Gauthier Lacrampe 1982.- )

1.1.1.1.1.1.1.2.1.3Marie-Noëlle Lacrampe (1965 -), épouse de Philippe Moura (...-), dont  :
1.1.1.1.1.1.1.2.1.3.1. Guillaume Moura (1988 - )

1.1.1.1.1.1.1.2.1.3.2. Clément Moura (1991 - )

1.1.1.1.1.1.1.1.3. Henri Abadie (1932 - 20/10/2022), (voir sa contribution à ce site La vie à Bourréac dans les années 1940 et 1950), époux de Marie-Thérèse Gouarde (1936 - ), dont :
1.1.1.1.1.1.1.1.3.1Bernard Abadie (1962 - )

1.1.1.1.1.1.1.1.3.2Agnès Abadie (1963 - )

1.1.1.1.1.1.1.2. Henri Joseph Julien Antoine Pène (1902 - 1990, Paris 12 ème)

1.1.1.1.1.1.1.3. Joseph Marcel Pène (1910 - 1979, Pau), commerçant dans le Sud-Ouest, époux de Jeanne Abadie née à Sère-Lanso, soeur de Jean-Marie, dont :

1.1.1.1.1.1.1.3.1. Gérard Pène (1935 - 2019)

1.1.1.1.1.1.1.3.2. Michel Pène (1947 -), époux de Monque Verpeaux (1946 -), dont :

1.1.1.1.1.1.1.3.2.1 Emmanuel Pène (1971 -), époux de Chengie Zhang (1979 -, Shangaï), contributeur à cette page : voir les tableaux généalogiques qu'il a établis, signalés par deux liens en haut de la page Maison Arcos.

 1.1.1.1.1.1.2. Émile Jean Marie Pène (1878 - ), marié le 30 avril 1908 avec Cyprine MarieTarbès, institutrice(30/04/1908 -) (Maison Nadaü de Récahorts), fille de Bernard Tarbès et de Marie Cassou. Établi à Paris (employé du métro) dont : 
 1.1.1.1.1.1.1.1. Maria Pène (...- )
 1.1.1.1.1.1.1.2. Jeannette Pène (...- )

1.1.1.1.1.1.3. Julien Jean-Louis Pène (1884 -1964), maréchal-ferrand à Tours, qui vécut ensuite à Paris et finit ses jours à Arcos

1.1.1.1.1.1.4. Dominique Vincent Jean-Marie Pène (1888 - 1916), établi à Tarbes, marié le  29/04/1920 avec Marie Bérard (de la métairie de Sendat) , dont : 
1.1.1.1.1.1.4.1. Jeannette Pène
1.1.1.1.1.1.4.2. Arlette Pène

 1.1.1.1.1.1.5. Joseph, Maximilien, Léon, Pène (1892 - ), époux de Marie Jeanne Ida Belloc (1892-1985, La Garde, Var à vérifier)  (Maison Torte), dont :

 1.1.1.1.1.1.5.1. Marie Juliette Belloc Torte (1914 - 1984), épouse d’Henri Tapie (maison Loustau à Récahorts), dont

1.1.1.1.1.1.5.1.1. Denise Bernadette Marie Jeanne Tapie Torte (16/12/1933-) mariée le 4 juin 1970 avec Claude Denis Jean Joseph Palisse (10/08/1939-) (Maison Arbaous) (1970 - ) , dont :

1.1.1.1.1.1.5.1.1.1. Christine Noëlle Marie Bernadette Palisse (13/12/1967 - 2002) , aide-soignante

1.1.1.1.1.1.5.1.1.2. Hervé Palisse (14/11/1966-),  agent de la DDE, marié avec Isabelle Majourau (employée de commerce), dont 
1.1.1.1.1.1.5.1.1.2.1. Alexandre Palisse
1.1.1.1.1.1.5.1.1.2.2. Anaïs Palisse

1.1.1.1.1.1.5.1.2.  Colette Josette Ida Tapie  (1936 - 1998) épouse de Noël Vergez (Maison Cyprien), dont :

... ... ... ... ... ... ... ... 

1.1.1.1.1.1.5.2. Odette Yvonne Renée Pène (15/04/1918 -21/11/2004 Tarbes) mariée à Tarbes le 22:11/1939 avec Vitorio Santos Favaro (19/03/1913-13/01/2004) dont : 

1.1.1.1.1.1.5.2.1. Monique Renée Favaro épouse de Charles Gustave Azens (1941 -) (maison Pousadé) dont

1.1.1.1.1.1.5.2.1.1. Patricia Azens

1.1.1.1.1.1.6. Noël Ernest François Louis Pène (1898 - ), établi à Paris, époux de Noëllie Vergez (maison Cyprien, à Récahorts) laquelle était la sœur de Désiré Vergez Cyprien (père de Fernande, épouse de Joseph Sanguinet-Arboucaü, de Noël et de Jeannette), dont

1.1.1.1.1.1.6.1. Jean Pène, dit Jeannot de Cyprien, présent au repas de 2010, à gauche sur la photo de gauche, né dans la maison natale de sa mère, en ço de Cyprien à Récahorts. Il fit le début de sa scolarité à Arcizac-ez-Angles (via le sentier de Récahorts à Arcizac), puis est venu à Paris où il a fait sa carrière, Il a pris sa retraite à Labastide-Beauvoir, en Haute-Garonne, où il est décédé en 2014.

Roger André Marcel Pène (1919 -2004 Tarbes) filiation à vérifier


...
1.1.1.2.  Jean Marie Courtade  (1793 -1864), mentionné berger sur son acte de décés, marié avec Jeanne Barrère Arcos (1794 - 1864), née à Lézignan, fille de Arnaud Barrère et Françoise Pruède, dont :

1.1.1.2.1. Jean Louis Courtade (1827 - 1904) maire de Bourréac de 1873 à 1877), époux de Sophie Domec (1828-1897 (maison Cyprien), dont :

 1.1.1.2.1.1. Jeanne-Marie Courtade (1854 - 1929 ), née le 4 juillet 1854 et décédée le 10 octobre 1929 à Bourréac, épouse de son cousin au 3ème degré Thomas Pène (1853- 1909), dit Thoumasset d'Arcos, maire de Bourréac de 1892 à 1909 comme mentionné précédeent.  Voir leur descendance dans la descendance de 1. Jeanne Marie Courtade Arcos (1790 -1835)

 1.1.1.2.1.2. Magdellaine Courtade (1856 -) épouse de Bernard Nadau ( 1857-) (Maison Garrigueil à Récahort). Dont :

1.1.1.2.1.2.1. Émile Nadau, né à Arrayou, invalide de guerre 14-18, amputé d'une jambe, il a fait souche à Candauan après avoir acheté la maison (Voir maison Garrigueil et maison Candauan)

1.1.1.2.1.2.2. Jean Marie Joseph (1891 -1916), né à Bénac, mort pour la France

1.1.1.2.1.2.3. Louis Joseph Nadau (1882..), blessé de guerre 14-18

1.1.1.2.1.2.4. Jean Pierre Nadau (1880 -1915), mort pour la France

1.1.1.2.1.3. Marie Louise Courtade (1857 -)

1.1.1.2.1.4. Marie Madeleine Courtade (1864 -)

1.1.1.2.1.5. Jean Bernard Courtade (07/09/1867-09/11/1918, domicilié à Tarbes, marié avec Marie Rose Bordenave, décédé à Arcos)

1.1.1.2.1.6. Marie Léocadie Joséphine Courtade (1871 -)

1. 2. Paule Courtade (1738 -)

1.3. Pierre Courtade (01/07/1742 -)

1.4. Margueritte Courtade dite Arcos (09/06/1746 - 21/12/1760

1.5. Marie Courtade dite Arcos  (26/04/1750 - )

1.6. Dominique Courtade dit Arcos (07/06/1753-16/071816), marié le 2?/11/1776 avec  « Marie Latapie d'Abadie, fille du sieur Pierre Latapie, bourgeois, et de feue Marie d'Abadie native de Lézignan  ». Dont :
1.6.1. Pierre Courtade (09/10/1788 - )

2. Anne Arcos décédée le 19/10/1783, « fille », c'est à dire célibataire, âgée d'environ 70 ans.




Photo de 1931 ou 1932 communiquée par Emmanuel Pène (Paris) : Jean Pène n° 15, son épouse Léonie n°10 et leur famille proche à Arcos leur fille, n° 9  Jeanne Pène Abadie ; n°6 son mari Jean-Marie Abadie, et leurs enfants, n°6 Yvonne Abadie Abely et n°8  Madeleine Abadie Lacrampe. En n°1 Henri Pène, frère de Jeanne Pène ; n°2 Maria Pène, épouse de Joseph Pène, frère de Jean, ; n°3 Antoinette Pène, sœur de Jean Pène ; n°4 Marie Pène, sœur de Jean Pène ; n°5 Adèle Pène épouse de Henri Pène ; n°14 Thomas Pène frère ainé de la fratrie de Jean Pène ; n°11 Marcel Pène frère de Jeanne Pène ; n°12 Odette Pène fille de Joseph Pène (un frère de Léonie, absent sur la photo), et sœur de Juliette Tapie (maison Torte) ; n°13 Joseph Pène frère de Jean Pène. Identification par Henri Abadie (Arcizac-ez-Angles).
Photographie de la maison familiale Arcos datée de la même époque que celle qui précède  La maison a été très vraisemblablement remaniée par Thomas Pène pour loger sa nombreuse famille. Les balcons galeries sont des adjonctions fréquentes sur les maisons du Pays de Lourdes dans la 2ème moitié du XIXème siècle. Ils permettent d'ombrer la façade en période estivale tout en laissant entrer la lumière solaire le reste de l'année.

Baptême d'Henri Abadie en 1932, réunion de parents et de voisins

1 Henri Abadie, 2 Adèle Pène, née Gaye, épouse d'Henri Pène frère de Jeanne 3 Jean Marie Abadie, 4 Madeleine Abadie (épouse Lacrampe), 5 Noelie Pène soeur de Désiré Vergez (Cyprien, mère de Jean Pène), 6 Jean Pène dit Jeannot de Cyprien, 7 Yvonne Abadie soeur d'Henri et de Madeleine, 8 Fanélie Abadie (soeur de Jean Marie épouse de Pierre Sanguinet un cousin de Léopold Sanguinet, père de Joseph, 9 Jeanne Pène, mère d'Henri Abadie et épouse de Jean Marie Abadie), 10 Jean Pène et 11 Léonie Pène, parents de Jeanne Pène Abadie, 12 Pierre Gaye, 13 vraisemblement Madeleine Courtade (mère d'Émile Nadau (maison Garrigueil), 14 Jeanne Dubarry, fille de Françoues de Coulat,  15 Angélina Vignau (maison Hourcade, fermière de Pousadé), 16 Marie Gaye, 17 Marie Arroutis (métairie de Sendat, maison Borie), 18 Jeanne Abadie (soeur de Jean Marie et épouse de Marcel Pène), 19 Madeleine Capdevielle, nièce de Jean Marie Abadie, fille de sa soeur aînée Julie, restées toutes deux à Sère dans la maison natale de Jean Marie, 20 ?, 21 Odette Pène (soeur de Juliette Belloc, maison Torte), 22 Maria Pène (maison Nadaü), 23 Félicie Azens,soeur de Victor (maison Pousadé), 24 Marie Pène soeur de Jean Pène époux de Léonie),  25 Jean Marie Terret, cousin de Léonie, soud-muet, 26 Noêl Pène (mari de Noellie de Cyprien et père de Jean Pène dit Jeannot de Cyprien), 27 Marcel Pène

Recensements d'Arcos et d'Estienne en 1872 et en 1876

Ces deux recensements, les seuls qui soient numérisés, font la distinction entre les deux foyers, l'un dont le « chef de ménage », ainsi que mentionné, est Jean Louis Courtade ( maison Arcos), l'autre dont le  « chef de ménage » est Jean-Marie Pène (maison Estienne)

Recensement de 1872 Maison Arcos

Recensement de 1876 Maison Arcos

Recensement de 1872 Maison Estienne

Recensement de 1876 Maison Estienne

Noter la mention de Léonie, 1 an, fille de Thomas Pène, née en la maison Estienne

La maison Borie

Origine du nom : terme très répandu aussi en tant que patronyme (Borie, Borye, Boryes, Laborie) désignant une bouverie ou une ferme. Source : dictionnaire de Simin Palay.

Patronymes connus associés à cette maison : Borye ou Borie, Abbadie dit Borie, Abbadie, Vilon, Dubarry, Ladebèze, Darré

  1. La comparaison du plan actuel avec le plan cadastral napoléonien met en évidence les changements intervenus depuis, en particulier la disparition d'une grange orientée dans le même sens que la maison, en prolongement décalé, et son remplacement par une autre fermant la cour en carré et donnant sur le jardin. 
  2. Ci contre la photo de l'acte paroissial de baptême de Jean Abbadie, daté du 19 décembre 1743. On notera la signature  ostentatoire du parrain, le « sieur Jan Abbadie de Lézignan, habitant de Lourdes », grand père paternel et parrain, abbé lai demeurant dans la maison Abbadia, qui est l'actuelle école de Lézignan, et en tant que tel qualifié de sieur. Abbadie ou Abadie, quand ce n'est pas un patronyme, est un terme générique désignant, sous l'Ancien Régime, les abbayes laïques dont les titulaires, des laïques dit abbés lais, étaient des collecteurs de fonds,« la dîme », pour l'entretien de l'église et du curé. Ils avaient rang de bourgeois et non de simples « laboureurs ». Le titre était attaché à la maison et non à la personne. Ainsi, son fils, Dominique, devenu gendre à Borye est un laboureur.Il manque la signature de la marraine, la grand mère maternelle, Catherine Borye, car « ne sachant signer » : cette formule est à ce point répétée dans les actes, surtout s'agissant des femmes, qu'on est à se demander si on leur proposait réellement de signer, ou alors pourquoi aucun effort n'avait été consenti pour le leur apprendre en sus du catéchisme ! Il est vrai qu'il faudra attendre 140 ans encore pour que, sous la 3ème République, l'Instruction Publique devienne obligatoire
Antoine Borie, décédé le 19 juin 1769, âgé d'environ 80 ans. pas de mention de mariage ou de veuvage sur l'acte.

Anne Borie, née à Borie, fille de Catherine Borie, mariée le 25 février 1743 avec Dominique Abbadie, fils de Jean Abbadie ou d'Abbadia, né à Lézignan dans la maison Abbadia et décédé à Bourréac le 22/12/1749, dont :

1. Jean Abbadie Borie (1743-1829), maire de Bourréac depuis avant l'an XIV  jusqu'en 1808, époux de Jeanne Domec (1760-1825) née à Lanso, dont 3 enfants :

1.1. Jean-Pierre Abbadie Borie (22/08/1782 - 01/12/1867), né à Bourréac, maire de Bourréac de 1822 à 1841. Jean-Pierre Abbadie édifia la grange sud de la maison Borie, aujourd'hui gîte rural, et il donna la même apparence aux deux granges nord et sud en dotant leurs portails du même encadrement en pierre de Lourdes. Il épousa, le 23 février 1808, à Jarret, Jeanne-Marie Capbladou (1789-1838) (de la maison Sens située au hameau Ayné de Jarret), autre maison détentrice du titre d'abbé lai. Sans héritier direct, ils adoptèrent leur neveu Antoine Vilon Borie après le décès de ses parents. Jean-Pierre Abbadie eut un enfant naturel, Jean-Marie Nogaro (1841 -1862), de Toinette Nogaro. Il le reconnut devant Me Lacadé, notaire à Lourdes, pour qu'il porte le nom Abbadie.

1.2. Marie Abbadie Borie (1785-1832) née à Bourréac, épouse de François Vilon (1787 -1823) à Montgaillard,  tous deux décédés à Montgaillard, dont :

1.2.1. Antoine Vilon Borie (08/04/1819 - 24/06/1901) à Bourréac, héritier de Jean-Pierre Abbadie Borie, marié le 26 mars 1848  avec Virginie Capbladou  (maison Sens au hameau Ayné de Jarret) (1828 -24/05/1852)  dont une fille unique :

1.2.1.1. Marie Victoire Vilon Borie, (née le 14/08/1850, décédée le 02 août 1921 ) à Bourréac, dite Victorine de Borie,  scolarisée chez les soeurs de Nevers à Lourdes, où elle a connu Bernadette Soubirous qui était son aînée de six ans. Elle épousa en 1870  Romain Dubarry (24/03/1845 - 28/04/1927 ) est né à Lanne, fils de François Dubarry né à Oléac-Dessus et de Jeanne Batac (19/03/1816 - ) née à lanne, Une de ses soeurs, Marie, a épousé Jean Fabien Cazaux, dont Romain Cazaux (01/03/1891-35/06/1975), à Aureilhan. 
Venu gendre à Borie. Romain Dubarry y développa un élevage et un commerce, prospères au moins à leurs débuts, de chevaux de remonte pour l'armée. Il fit ériger le portail de fer forgé et la porcherie volière en pierre de taille et fer forgé. Travailleur, entreprenenant, il voulut marquer la maison de son empreinte, mais il finit dispendieux en fin de carrière. Soucieux du paraître, il s'intégra à la « bonne » société lourdaise et au milieu du cheval à Tarbes et Laloubère. Il semble s'être peu impliqué dans la vie municipale du village où il n'exerça qu'un seul mandat de conseiller. Dans l'inventaire des biens de l'église réalisé en 1906, il est mentionné qu'il revendique la propriété de l'autel en marbre blanc et du lustre en bronze dont il a du financer l'acquisition. la maison Borie était lourdement hypothéquée et promise à la vente quand il en laissa par force la direction à son gendre Amédée Ladebèze. Un dicton familial est sorti de cette période difficile : « Quand la gloire monte à cheval, la misère est en croupe (ou en trousses)  » (traduit du bigourdan). Dont 3 enfants 

1.2.1.1.1. Marie-Jeanne Dubarry (1872- ), épouse de Jean Marie Miqueu, maison Sansouly  à Julos, dont 3 enfants :
1.2.1.1.1.1. Victorine, Romaine Miqueu (19/08/1899-1987), éouse de Alphonse Pierre Aragnouet, maison Sansouly à Julos
1.2.1.1.1.2. Jules Julien Miqueu (03/02/1901 -),  époux de Renée Émilie Céleste Anna Galiane, maison Pichesper à  Julos (hameau Les Granges)
1.2.1.1.1.3. Jeanne Madeleine Miqueu, épouse de Victor Dominique Canton, maison Courtade à Julos

1.2.1.1.2.  Jean-François Dubarry (1876 - ), dit Françoues de Coulat, époux de Catherine, Alexine, Sidonie Cassou Coulat, dont :
1.2.1.1.2.1Jeanne, Antoinette, Marie, Dubarry Coulat (1908 - 1935), épouse de Charles, Louis, Abbadie (1904-1977), dont :
1.2.1.1.2.1.1. Émile Victor Alexandre Abbadie, dit Milou de Julos (26/01/1929 -)
1.2.1.1.2.1.2. Jean Joseph Simon  Abbadie, dit Jeannot de Coulat (24/03/1933 - )

1.2.1.1.3. Virginie Dubarry Borie (1878 - 1951), épouse de Bertrand Amédée Ladebèze Lurbe.(1871 - 1940), né à Denguin, maison Lurbe, (Pyrénées-Atlantiques), fils de Jean Ladebèze Lurbe et de Justine Périssé. Amédée Ladebèze liquida l'élevage et le commerce de chevaux, régla les dettes et les soultes d'un partage successoral et développa un élevage bovin avec production de vaches ou boeufs gascons appariés et dressés pour la traction animale, ce qui correspondait aux possibilités et à la vocation de l'exploitation. Il était très proche d'un de ses deux frères, Irénée Ladebèze, trésorier payeur général de Blida en Algérie, sans enfant, qui a vraisemblablement du l'aider financièrement. Il agrandit la maison d'habitation qu'il dota d'un balcon au sud après l'avoir retiré du poulailler, jugeant que les poules n'avaient pas besoin d'un tel promenoir et que le poulailler restait beau sans son balcon. Diminué physiquement, très affecté par le désastre militaire dont il suivait les péripéties à la radio, il mit fin à ses jours le 31 mai 1940. Il fut maire de Bourréac de 1918 à 1934. Dont une fille unique :

1.2.1.1.3.1. Victorine Ladebèze ( 02/04/1905- 21/09/1996), fille unique, épouse de Jean Darré (12/09/1901 - 21/06/1982), né à Bordes ( Hautes-Pyrénées), maison Miqueou, maire de Bourréac de 1934 à 1952. Dont :

1.2.1.1.3.1.1. Marie Virginie Gisèle Darré, dite Maryse, (1928 - 2006, Soubise, 17), épouse de Michel Mallet (1928-2009), maison  Les Epeaux (Charente-Maritime). Dont :
1.2.1.1.3.1.1.1.  Bernard Mallet (1956 -), époux de Catherine Reculard, dont :
1.2.1.1.3.1.1.1.1. Philippe Mallet (2001 - )
1.2.1.1.3.1.1.2. Isabelle Mallet (1963 - 1970)

1.2.1.1.3.1.2. Roland Darré (1942- ),  né à Bourréac, maire de Bourréac (1977 - 1989 et 2008 -2020), époux de Aafke De Hoest (1943- ), née à  Sainte-Foy-la Grande (Gironde) , maison Les Joubins de la commune de La Roquille (Gironde), dont :
1.2.1.1.3.1.2.1Romain, Jean, Darré (1979 - ), époux de Christine Corfu (1974 - ), dont :
1.2.1.1.3.1.2.1.1. Elisa Darré Corfu (2011 - )
1.2.1.1.3.1.2.1.2.Thomas Darré Corfu (2013 - )
1.2.1.1.3.1.2.1.2. Laetitia, Virginie, Isabelle, Darré (1982 - ), dont avec Benoît Gayraud (1980 - ) :
1.2.1.1.3.1.2.1.2.1. Paul, Johan, Gayraud (2013 - )
1.2.1.1.3.1.2.1.2.2. Lucie, Léonore, Gayraud (2019 - )

1.2.2. Jeanne Magdeleine Vilon Borie (1817 -1889 ), née à Bourréac, épouse de Dominique Cassou Coulat (1816 -1892) à Bourréac, dont :
1.2.2.1. Antoine Cassou Coulat (1844 -1924 ), époux de Marie Azavant, dont entre autres :
1.2.2.2.1. Catherine Alexine Sidonie Cassou (1883 - 1914 ) épouse en 1907 de Jean-François Dubarry  Borie (1876 - ), 
1.2.2.3.2. Joseph Adolphe André Cassou (1896 -1916), mort pour la France (à Verdun)
1.2.2.3.3. Dominique Jean Louis Cassou (1890 - 1915), mort pour la France
Voir ci -après la maison Coulat,

1.3. Jeanne Marie Abbadie Borie (1788 - )

2. Jean-Pierre Abbadie Borie (1746 - 14 fructidor, an XIII ) 

3. Antoine Abbadie Borie (1749 - )

Amédée Ladebèze avec Poulide et Saoürine à l'entrée de Borie en 1939. Au fond la maison Pousadé et la croix en bois.
Avant la messe, mars-avril 1940, à Borie. De gauche à droite : Marie Aroutis, métayère à Sendat, Amédée Ladebèze, Maryse Darré, Virginie Ladebèze. A noter : les sabots cirés, le capulet.
Jean Darré et un attelage de Lourdaises, Borie, 1965

Recensements de Borie en 1872 et en 1876

Recensement de 1872

Recensement de 1876

La maison Coulat

Origine du nom : la maison située tout en bas du village tire naturellement son nom de la source communale dite de Coulat située à proximité. 
Patronymes associés à la maison  : Coulat ou ColatLaborde dit Coulat, Cassou dit Coulat, Cassou (le plus longtemps), Dubarry, Abbadie, Nadau, Iribarne, Grau, Domec.

La disposition des deux bâtiments existants, maison d'habitation et grange, est inchangée par rapport à ce que montre le plan cadastral napoléonien de 1809,  mais une grange a disparu. La maison d'habitation, avec ses linteaux de pierre en arc de cercle, est l'une des plus anciennes du village et la mieux conservée dans son style originel, typique du Pays de Lourdes.
La maison de Coulat qui donna trois maires à Bourréac exerça une forte influence sur la vie du village tout au long du XIXème siècle. En 1789; un Coulat est consul du village et, en tant que tel, signataire en premier du Cahier de doléances de Bourréac.
Deux enfants de cette maison, nés à Coulat, sont morts pour la France pendant la guerre de 1914-1918.

1. Jeanne Lauze Coulat, épouse de Dominique Pousadé dit Laborde, dont :Thérèse Laborde Coulat (1743 - 1813) née et décédée à Bourréac, épouse de Jean Cassou (1746 - 1792) né à Viger, décédé à Bourréac, dont :
1.1 Dominique Cassou Coulat (n. 17 avril 1769 - d. 1859), né et décédé à Bourréac, maire de Bourréac de 1809 à 1816, époux de Marie Anne Pourtalet (1766-1837) née à Lézignan, décédée à Bourréac, dont :

1.1.1. Jean-Louis Cassou Coulat, (1793 - 1858), maire de Bourréac de 1817 à 1821  et de 1842 à 1858, né et décédé à Bourréac, époux de Jeanne Marie Cazaubon (1787 - 1854) née à Ayros, décédée à Bourréac, dont 

1.1.1.1. Dominique Cassou Coulat (1816 -1892), né et décédé à Bourréac, maire de Bourréac de 1859 à 1870, époux de Jeanne Magdeleine Vilon Borie (1817 -1889 ), née à Bourréac, maison Borie, décédée à Coulat, dont :  

1.1.1.1.1. Antoine Cassou Coulat (1844 - 1924 ), frère jumeau de Jean-Louis, décédé en 1844, époux de Jeanne Marie Azavant (06/05/1849-12/04/1915), dont  : 

1.1.1.1.1.1. Albert Dominique Cassou (1876 -1880 )

1.1.1.1.1.2. Marie Céleste Félicie Cassou (1878 - ) mariée à Bernard Tarbès à vérifier

1.1.1.1.1.3. Prosper François Cassou (1881 -1882) 

1.1.1.1.1.4. Catherine Alexine Sidonie (1883 - 1914 ) mariée le 11 mai 1907 avec son cousin,  Jean-François Dubarry  Borie (1876 - ), dit Françoues de Coulat. Les parents de  ce derner s'étaient opposés à ce mariage,  mais comme il était majeur (31 ans) il put passer outre. Dont :

1.1.1.1.1.4.1. Jeanne, Antoinette, Marie, Dubarry Coulat (05/07/1908 - 01/04/1935), mariée le 24/04/1928 avec Charles, Louis, Abbadie (1904 - 1977); né à Pouts, maison Pouchou, fils de Pierre Jean Marie  Abbadie et de Marie Sidonie Arrieudarré), dont :

1.1.1.1.1.4.1.1. Émile Victor Alexandre Abbadie, dit Milou de Julos (26/01/1929 -)

1.1.1.1.1.4.1.2. Jean Joseph Simon  Abbadie, dit Jeannot de Coulat (24/03/1933 - )

 1.1.1.1.1.4.2. Marie, Ernestine, Anastasie, Dubarry Coulat (16/01/1914 - )

1.1.1.1.1.5. Joseph Adolphe André Cassou (1886 -1916), 2ème classe, mort pour la France, 12e RJ, tué à la Côte du Poivre, à Verdun (Nécropole nationale de Glorieux, tombe 3576)

1.1.1.1.1.6. Dominique Jean Louis Cassou (1890 - 1915), 2ème classe, mort pour la France, 18e RJ, hôpital Polignon de Saint-Gaudens

1.1.1.2. Jeanne Cassou Coulat (1819 - 1891), célibataire, demeurée et décédée à Coulat

1.1.1.3. André Cassou Coulat (1832 - 1908), époux de Marie Pourtalet (1836 - 1906) à Lézignan, dont 7 enfants dont une fille Mélanie (863-1930) et un fils Anselme Théodore (1868-1930) ont migré aux USA (New Orleans) et y ont fondé une famille.

 1.1.2 Jeanne Germaine Cassou-Coulat (1796 -1866), épouse Jean Condouret (1799-1883), forgeron à Lestelle

 1.1.3. Jean-Marie Cassou (1802-1887), célibataire, demeuré à Coulat

Recensements de Coulat en 1872 et en 1876

Recensement de 1872

.

Recensement de 1876

Françoues de Coulat, son petit-fils, Jeannot Abbadie et Maryse Darré, gardant les brebis de Borie à Bourréac. 1936

 La lecture de la matrice cadastrale de Bourréac révèle qu'en 1898 la maison de Coulat et ses terres devint la propriété de Dominique Hourquet, conducteur des Ponts et Chaussées, natif de Nestier, dans les Hautes-Pyrénées, et retraité dans ce village à cette date, comme il est mentionné, et qu'en  1904 maison et  terres sont inscrites au nom de François Dubarry, de la maison Borie. Comme la famille Cassou n'avait pas cessé de résider à Coulat on peut avancer qu'Antoine Cassou en avait vendu la nue propriété  à Dominique Hourquet tout en continuant à l'exploiter sous le statut du fermage. On peut avancer aussi que c'est cette nue propriété qui fut rachetée en 1904 par François Dubarry avec les soultes versées par sa famille d'origine lors d'un partage successoral opéré en 1904. En 1907, malgré l'oposition de ses parents, notamment de son père, Romain Dubarry, François Dubarry épousa Catherine, fille d'Antoine Cassou,.

A la mort de son beau-père Antoine Cassou, en 1924, François Dubarry, devenu Françoues de Coulat, veuf depuis 1914, se retrouva seul propriétaire exploitant de Coulat, mais, en mésentente avec son gendre Louis Abbadie, il ne se révéla pas en mesure de conduire son exploitation. Il fut recueilli par sa soeur, Virginie Ladebèze, dans la maison Borie où il fut employé comme berger, dans une position de cadetou comme l'avait prévu son père. Il loua la maison de Coulat en métairie.¨Puis, en tant que maison d'habitation, à une famille d'origine italienne, les Melegari. Mais, sans travaux d'entretien, elle entra en déclin. Son petit fils, Jean Abbadie, dit Jeannot de Coulat, fut d'abord élevé dans la maison de Borie, puis dans la maison paternelle Pouchou, à Pouts, (Escoubès-Pouts),  puis il rejoignit sa tante Francine Abbadie, épouse d'Émile Nadau, dans la maison Candaouan. Il s'intégra progressivement dans la famille Nadau qui exploita alors la ferme de Coulat, support d'un élevage laitier, lorsque Jean Abbadie en hérita au décès de son grand père. Photo : Françoues de Coulat, gardant les brebis de Borie, à Bourréac, avec son petit-fils, Jeannot Abbadie et Maryse Darré, soeur de Roland Darré, photo prise vers 1936 depuis l'emplacement actuel du grand cèdre dans le pré dit Can de case à l'entrée du village.

Après la mort de Jeannot Abbadie, Gisèle Nadau hérita de la maison Coulat et la vendit à la famille Iribarne qui réalisèrent d'importants travaux de sauvergarde et de remise en état de la maison d'habitation. Au décès des époux Iribarne, la maison fut vendue et devint la proprièté de Christophe Grau et de son épouse qui restaurèrent la grange et réalisèrent des aménagements paysagers. Aujourd'hui propriété de Dimitri Domec et de son épouse Mégane, la maison de Coulat, très bien restaurée et conservée  dans son style d'origine, est un beau témoignage de l'architecture paysanne traditionnelle du Pays de Lourdes. Elle est l'llustration de ce que peut être la renaissance d'une maison de village. 

La maison Pousadé

Origine du nompousadé signifie lieu de pose, lieu où l'on pose ( Dictionnaire de Simin Palay). Ce peut être aussi un lieu de repos, mais ce n'est pas ce sens qu'il faut retenir ici ! Ce microtoponyme, parfois écrit pouzadé, se retrouve dans d'autres villages en tant que nom de maison dont la caractéristique commune est de se situer près d'une croix où était dressé un reposoir pour des cérémonies religieuses en extérieur, pour la  Fête-Dieu en particulier. Tel est le cas de la maison Pousadé de Bourréac. Ce reposoir était installé au pied de la croix qui se dressait à côté de l'entrée supérieure de la maison, près de l'embranchement du chemin de Récahorts.

Dans l'arpentement de la Baronnie des Angles réalisé en 1737 - 1740, la maison est recensée sous le nom de Pausades. La maison Hourcade qui lui est aujourd'hui rattachée fut alors recensée en tant que maison indépendante. L'union actuelle des deux maisons, Hourcade et Pousadé, a donc été réalisée postérieurement. les circonstances restent à préciser. Dans l'inventaire de cet arpentemement on note aussi que la terre diteTorte est rattachée à la maison Pousadé et ne porte pas de maison. La maison de Torte, créée sur la terre de même nom, est donc postérieure à 1740 et a été créée sur une terre détachée de la maison Pousadé. Elle figure sur le plan cadastral napoléonien de 1809. Voir maison de Torte

Photo prise avant ou après la Fête-Dieu, en 1945 devant la croix de Pousadé

1 ?, 2 Noël Vergez, 3 Fernande Vergez (Sanguinet), 4 Jeannette Vergez, 5 Charles Azens, 6 Marcelle Nadau, 7 Thérèse Nadau, 8 André Azens, 9 Denise Tapie (Palisse), 10 Colette Tapie (Vergez), 11 Laurent Noguez (maison Lahaille), 12 Roland Darré, 13 Maryse Darré (Mallet), 14 ?, 15 Maurice Nadau

Les principaux patronymes connus associés à l'histoire de la maison sont : Pousadé, Borie dit Pousadé, Vilon dit PousadéVilon,Vignau puis Azens.

Les registres paroissiaux des années 1730 font état du nom seul de Pousadé sans autre patronyme. Voir photo de l'acte d'enterrement d'un Thomas Pousadé en 1738.

Sur l'état-civil on distingue les Vilon Pousadé des Vilon Borie, ces derniers, liés à la maison Borie, sont postérieurs et proviennent de Montgaillard.

 On trouve un Jean Michel Vilon époux d'une Catherine Borie, dont au moins trois enfants : Thomas Vilon dit Pousadé, Dominique Vilon et Marie Vilon dit Pousadé

1. Thomas Vilon dit Pousadé (1760 - 1825) décédé le 17 décembre 1825 est le premier maire de Bourréac repertorié comme tel dans les actes de l'état civil, après la Révolution. Époux de Marie Capdevielle dite Capbladou (Capbladou est le nom de l'actuelle mairie de Lézignan), née à Lézignan, dont :

1.1. Marie Anne Vilon dite Pousadé (1788...) mariée le 09 février 1807 à Arcizac-ez-Angles avec Philippe Vignau ( 1782-1854) décédé le 14 août 1854 à Bourréac. Venu gendre chez Pousadé à Bourréac, Philippe Vignau était natif d'Arcizac-ez-Angles, fils de Jean Vignau, agriculteur, et  de Simone Capdevielle.. Dont :

1.1.1. Jeanne Marie Vignau 1807-1888) née le 09 décembre 1807 à Bourréac, mariée le 25 avril 1836 avec Jean Azens (1808 - 1889) décédé à Bourréac le 11 septembre 1889.  Jean Azens était natif de Gez-ez-Angles, fils de Dominique Azens, agriculteur décédé à Gez-ez-Angles le 04 avril 1825 et de Thérèse Sarie décédée à Gez-ez-Angles le 07 novembre 1815. Dont  un fils et trois filles :

1.1.1.1. Philippe Azens, fille (mentionnée comme telle avec un prénom masculin), erreur : ?, (1837 - 1858)

1.1.1.2. Jean-Pierre Azens (1840-1917), né le 25 février 1840 et décédé le 30 décembre 1917, à Bourréac; maire en 1872. Époux de Magdelaine Canton (22/07/1841 - 31/10/1917), née à Lézignan, fille de Jean Canton agriculteur et de Joséphine Pruède, à Lézignan.  Dont trois fils :

1.1.1.2.1. Jean-Marie Nilamon Azens (1873 - 1944), dit Nilamon de Pousadé né le deux avril 1873 et décédé le 03 novembre 1944 à Bourréac. Nilamon fit d'importants travaux dans la maison Pousadé qu'il dota des 4 grandes cheminées de briques, caractérisant la maison. Il  l'embellit aussi avec un grand portail de fer forgé ancré sur des piliers en pierre de taille. Il épousa, le 25 avril 1906, Jeannne Marie Aimée Labayle (09/04/1887- 08/01/1919),  née à Adé, fille de Jean-Marie Labayle et de Madeleine  Victoire Carassus, décédée le 08 janvier 1919. Dont quatre fils et deux filles :

1.1.1.2.1.1. Rémi Jean-Pierre Azens (24/05/1907 -09/11/ 1970 à Bourréac), prétre et curé de paroisse

1.1.1.2.1.2. Victor jean Gabriel Azens (14/07/1908 - 30/09/1984 ), marié à Bourréac le 10 février 1934 avec Juliette Marie - Louise Canton née le 01 janvier 1914 à Lourdes, décédée le 31 janvier 2009 à Bourréac, fille de Donatien, Justin Canton (1879 - 1918) né à  Bourréac, et de Jeanne, Marie, Madeleine Pays, (laquelle était la soeur de Jean, Joseph  Pays, (1882-1951), evêque de Carcassonne), (cliquez ) domiciliés à Julos. Dont deux fils  :

1.1.1.2.1.2.1. André Nilamon Donatien Azens (30/11/1934 -), époux de Anna Bernadette Célestine Bellocq dite Nana (18/03/1947-), née à Lézignan ( Maison Moura), dont :

1.1.1.2.1.2.1.1. Geneviève Azens (04/06/1968.-), épouse de Benoît Ghisleni (...-) dont :
1.1.1.2.1.2.1.1.1. Marco Ghisleni (...-)
1.1.1.2.1.2.1.1.2. Celiane Ghisleni (...-)

1.1.1.2.1.2.1.2. Franck Azens (...-), marié le 03 octobre 1998 avec Sylvie Fourticq-Esqueoute (...-),, fille de Maurice Fourticq-Esqueoute et Anne Marie Castet, domiciliés à Soumoulou (...-),  dont :
1.1.1.2.1.2.1.2.1. Lucie Azens (...-)
1.1.1.2.1.2.1.2.2. Emma Azens (...-)

1.1.1.2.1.2.2. Charles Gustave Azens (17/05/1941 -)  époux de Monique Renée Favaro.(..). Dont.

 1.1.1.2.1.2.2.1..Patricia Azens

1.1.1.2.1.3. Clément Sylvain Azens (30/12/1911 - 18/11/1967),  né et décédé célibataire, à Bourréac

1.1.1.2.1.4. Gertrude Philomène Anna  Azens (02/09/1914 -01/10/2010 Lourdes), mariée à Gèdre avec Bernard Henri Pujo  Voir Gertrude Pujo - Périssère

1.1.1.2.1.5. Jeanne Félicie Azens (23/09/1917-21/10 2004 Lourdes), mariée à Bourréac le 14/11/1940 avec Pïerre Raffaelli.

1.1.1.2.2. Enselme André Azens (1875 - ...)

1.1.1.2.3. Louis Rémi Azens (1877-1904)

1.1.1.3. Marie Philomène Azens (1842 - ...)

1.1.1.4. Anne Marie Azens (1845 -...)

1.1.2. Pierre Vignau (13/12/1811 - 03/03/1837), mentionné étudiant sur l'acte de décès à Bourréac

2. Dominique Vilon (1770-1833), époux de Jeanne Thérèse Cassou Coulat (1771- 1805), décédée le 7 ventôse, an XIII, fille de Jean Cassou et de Thérèse Laborde dite Coulat, dont :

2.1. Dominique Vilon (1797  ), marié le 05 mars 1818 avec Jeanne Marie Baget fille de Paul Baget (né à Paréac, décédé le 12 mai 1829 en sa maison de Candaouan) et Simone Hortiga. Dont :

2.1.1. Jeanne Marie Vilon (1821 - ), mariée le 16 mars 1840 avec Jean Pierre Canton (1812 - ), né à Lézignan, fils de Laurent Canton et Simone Canton.  Liés à la maison Candaouan

2.2. Jean Vilon ( - 6 thermidor an 12, âgé de 1 an et demi)



3. Marie Vilon dit Pousadé (1768 - 1838), épouse de Jacques Tine, à l'origine de la maison Torte. Voir la maison Torte

Gertrude Azens debout à gauche et Juliette Azens avec le vélo, près de l'entrée de Pousadé marquée par la croix. Vers 1938.

Recensements de Pousadé  en 1872 et en 1876 seuls numérisés

Recensement de 1872 Maison Pousadé

Recensement de 1876 Maison Pousadé

La maison Cyprien


Un document actualisé peut être téléchargé par les personnes autorisées ayant une adresse gmail . Cliquer:  La maison Cyprien


Origine du nom  : il fait référence au prénom d'un propriétaire sans qu'il soit possible à ce stade de préciser à quand remonte cette appellation.

Jusqu'à la fin du 17ème siècle, le nom de la maison et le patronyme se confondent ; un nouveau venu dans une maison, gendre ou belle-fille, et aussi un domestique, prend le nom de la maison d'accueil, ici Cyprien ou plutôt Ciprien.  

A partir du 18ème siècle, on constate dans les actes paroissiaux de Bourréac qu'un gendre conserve le nom de sa maison d'origine et qu'il le transmet à ses descendants en sus du nom de sa maison lieu de vie. Ainsi on lit les noms Daban puis Sansouly et enfin Hourcade s'ajouter au nom de Cyprien au cours du 18ème siècle. A partir de 1801, avec le Code Civil, le nom de famille du mari s'impose définitivement en tant que patronyme et le nom de la maison disparaît dans les actes civils  Ainsi se succèdent dans la maison Cyprien les noms de Domec, Larré, Vergez et, aujourd'hui, Sanguinet.

Se pose la question  de la provenance des noms de maison introduits temporairement, par le passé, dans la maison d'accueil, jusqu'à la fin du 18ème siècle. Faute d'informations dans les actes disponibles, la connaissance des noms de maison dans des villages voisins peut induire une recherche. La question se pose, en l’occurrence pour le nom de Sensouly ou Sensouli associé à Cyprien. Il y a une maison Sansouly à Julos qui peut être l'origine des Sansouly de Cyprien. On lit en effet qu’un Pierre Sensouly dit Cyprien, né le 16 août 1703, eut un parrain nommé « Pierre de Sansoli de Julos ». Ce pourrait être un frère de son père Jean Sansouli dit Ciprien.

S'agissant d'un Hourcade venu à Cyprien, les mentions retrouvées dans les actes paroissiaux sont suffisantes pour considérer que c'est de la maison Hourcade de Bourréac, aujourd'hui occupée par Franck Azens et sa famille, qu'il s'agit, et que c'est « Pascau de Hourcade, à Bourréac », ainsi qu'on le lit textuellement, venu gendre à Cyprien en 1726, qui y a introduit ce nom.   

Le nom Cyprien attaché à à Hourcade permet aussi de distinguer les Hourcade Cyprien et les Hourcade Loustaü. Comme les maisons Cyprien et Loustaü sont proches sur le hameau de Récahorts, on peut supposer qu'un lien de parenté a existé. Le plus vraisemblable est qu'un autre Hourcade de Bourréac est venu gendre à Loustau, ce qui se vérifiera peut-être dans l'histoire de la maison Loustau.

Généalogie descendante de Marie Daban Cyprien à Dominique Hourcade Cyprien

0n relève le nom de Marie Dabant dit Ciprien dans son acte de décès en 1721, sans plus de mention. Le nom Daban Cyprien est mentionné dans l’arpentement de la Baronnie des Angles de 1734-1742 en tant que nom du détenteur de la maison Cyprien.
On peut faire l’hypothèse que Marie Daban Ciprien était l’héritière de Cyprien. Son acte de mariage n’a pas été trouvé soit parce qu’il est manquant, soit parce qu’il a eu lieu dans une autre paroisse, mais, à partir des actes de baptême de ses quatre enfants mentionnant le nom du père, on déduit qu’elle épousa un Jean Sansouly. Dont :

Marie Ciprien ou Marie Sansouli Ciprien, On lit dans son acte de baptême en date du 24 avril 1708 : « Marie de Ciprien, fille légitime à Jean de Sansouli et à Marie de Ciprien, parrain et marraine ont été Ciprien et Marie de Ciprien, père et fille tous de la même maison ».  
Elle épouse Pascal Hourcade né à Bourréac en 1697 (maison Hourcade). Dans l’acte de mariage en date du 1er juillet 1726, on lit « bénédiction nuptiale à Pascal Horcade à Bourréac et à Marie Sensoli du même lieu, présents Dominique Colat, Jean Dazarré et plusieurs autres de Bourréac ». Dans son acte d'enterrement en date du 23 janvier 1740, on lit « Marie Sensouly épouse de Pascau Hourcade dit Cyprien, laboureur de Recahort » avec mention de la présence de « Jean Loustau et Jeantou Loustau » pour le constat du décès. Marie Ciprien, ou Marie Sensouli Ciprien, était vraisemblablement l’aînée puisqu’elle s’établit à Cyprien avec son époux Jean Hourcade et à ce titre elle fut héritière de la maison Cyprien. Elle eut trois frères : 
Pierre Sensouly dit Ciprien, né le 16 août 1713 « fils légitime à Jean et Marie de Ciprien, parrain et marraine Pierre de Sansoli de Julos et         Marie de Ciprien ». Il se maria le 3 septembre 1742 avec Marie Tou ? (Illisible) de la paroisse de Julos « témoins, Jean Cazaux dit Nadau, Jean Loustau, tous de Requahort et Bernard Abbadie du lieu de Julos ».
 Jean Sensouli dit Ciprien dont on n’a que l’acte d’enterrement en date du 22 octobre 1742, décédé « âgé d'environ 40 ans », enterré  en présence de Dominique Arrazé et de Jean Candavan du lieu de Bourréac ». Comme il n’est pas fait mention d’un conjoint, on en déduit qu’il était célibataire, donc cadet maintenu à la maison.
Jean Ciprien, né le 16 février 1721 « fils de Jean Ciprien et de Marie de Ciprien, parrain Jean Garrigueil, marraine Marie Ciprien, » décédé le 17 décembre 1721
Marie Sensouly Ciprien et Pascal Hourcade dit Ciprien eurent un fils Dominique Hourcade dit Ciprien dont on a l'acte de baptême en date du 01/04/1734 « parrain Dominique Cazaux, d'Arrodet ». Il est très vraisemblable qu'ils en ont eu un autre, né avant et prénommé aussi Dominique, dont on n'a pas l'acte de baptême, mais dont l'existence présumée découle de la date de mariage, en 1748, d’un Dominique Hourcade dit Cyprien, qui a donné descendance dans la maison.

Pascal Hourcade dit Ciprien (ou Pascau Ciprien) se remarie le 17/08/1741 avec Marie Esquirro, d'Astugue. Les témoins sont « Dominique Colat, Jean Loustau, Arnaud Loustau, Dominique Pousadé ». On dispose des actes de baptême de quatre enfants nés de cette union qui ne firent pas souche dans la maison sauf à y rester célibataire 

Jean Hourcade dit Ciprien (22/10/1742 -), parrain Jean Nadau, de Récahort

Jean Hourcade dit Ciprien (11/12/1744 -), parrain Jean D'ortiga et Marie Bordanave, de Bourréac (maison Candauan)

Marie Hourcade ditte Ciprien (04/07/1748 -) parrain Jean Hourcade (le père et un frère de Pascal Hourcade dit Ciprien s'appelaient Jean Hourcade), marraine Marie de Cyprien.

Antonie Hourcade dite Ciprien décédée le 9/09/1763, « âgée d'environ huit ans, fille de Feu Pascal Hourcade »

Pascal Hourcade dit Ciprien, dont on n’a pas l’acte d’enterrement, était donc mort avant le décès de sa fille Antonie en 1763.

 

Dominique Hourcade dit Ciprien, premier né de Pascal Hourcade dit Ciprien et de Marie Ciprien se marie le 21/02/1748 avec Marie Cazanave Hourquet de la paroisse d'Averan, témoins : « Simon Vigneau, Pascal Hourcade, Laurent Arbaux et Dominique Coulat, tous de Bourréac ».  Dont :

Jean Hourcade Cyprien né le 25/01/1751, « parrain Jean Hourcade Cyprien, marraine Marie de Garrigueil ». Il se marie le 20 février 1770 avec Jeanne Sarrie dite Abbadie, les Angles, fille de Jean Sarrie et de Jeanne Courrèges (Les Angles), témoins « Dominique Hourcade père de l'époux, Jean Sarie père de l'épouse, ainsi que Pascal Hourcade, Guillaume Hortiga, Dominique Joli (Arrazé), Jean Cyprien, Jean Cassou, tous de Bourréac ». Dont :

1. Dominique Hourcade dit Cyprien (31/10/1771 - 1855) « parrain et marraine Dominique et André Hourcade ». Il fait souche à Cyprien.

2. Dominique Hourcade Cyprien (16/05/1774 -) « parrain et marraine Dominique et Jeanne-Marie Sarie dits Abbadie ».

3. Jeanne Marie Hourcade dite Cyprien (04/01/1776 -) « parrain Dominique Hourcade Cyprien et Jeanne-Marie Hourcade Cyprien ».

4. Pascal Hourcade dit Cyprien (17/04/1778 - 08/04/1781) « parrain et marraine Pascal Hourcade et Jeanne Cazeneuve mariés et habitants de Bourréac ».

 5. Bernarde Hourcade dite Cyprien (22/05/1780 -) « parrain et marraine Jean et Bernarde Dabanzens Hauts de la paroisse de Layrisse ».

6. Thereze Hourcade Cyprien (06/12/1783 - 01/05/1786) « Parrain Dominique Hourcade Ciprien, marraine Théreze Abadie de la paroisse de Gez ».

7. Joseph Hourcade Cyprien (11/02/1787-) « Parrain Joseph Courtade dit Arcos, marraine Jeanne-Marie Hourcade Cyprien ». 

Ce Joseph  Courtade dit Arcos (1762-1815), épousa une Andrée Hourcade Cyprien. Ils firent souche à Arcos (Cf Maison Arcos). L’’acte de baptême, l’acte de mariage et l’acte de décès d’Andrée Hourcade Cyprien sont manquants.  Les informations qui la concernent se déduisent du contenu des actes de mariage de ses descendants : Jeanne-Marie Courtade Arcos (1790-1835) et Jean Marie Courtade Arcos (1793-1864. Andrée Hourcade Cyprien est décédée avant 1794. Il est vraisemblable qu’elle soit une fille de Dominique Hourcade Cyprien et de Marie Cazanave Hourquet et donc une sœur cadette de Jean Hourcade Cyprien.

Généalogie descendante de Dominique Hourcade Cyprien (31/10/1771  - 1855)


1. Dominique Hourcade dit Cyprien (31/10/1771  - 1855), né à Bourréac, marié (acte manquant)  avec Marie Azens (1771 - 1855) (lieu de naissance à retrouver hors  Bourréac), dont :

1.1. Bernarde Hourcade dit Ciprien (1801 - 1837) née le 29 mars 1801 et décédée le 08 septembre 1837 à Bourréac, mariée le 02 décembre 1824 avec Jacques Domec né à Visker le 10 ventôse an IX,  fils de Dominique Domec décédé le 28/12/1821, et de Marie Nogué décédée le 31 janvier 1822, à Visker. Dont :

1.1.1 Dominique Domec né à Bourréac le 19 juillet 1825, décédé à Bourréac le 02 décembre 1916, marié le 14 février 1852 avec Madeleine Vilon (1828 -1891) fille de Pïerre Vilon (Arrayou) et Marianne Bergeret décédés à Arrayou. Dont :-

1.1.1.1. Marie Catherine Domec (1855 -1916), mariée avec Ferdinand Jean Eugène Larré (1847- 1894), né à Julos, fils de Bernard Larré et de Marie-Jeanne Cénac. Selon Noël Vergez, « c'était un gaillard  très costaud, il portait un sac de 100  kg  d'engrais sur l'épaule, de Récahorts à Pouts ». Dont :

1.1.1.1.1. Marie Madeleine Larré (1873 - 1938), mariée le 26 avril 1894 avec Félix Vergez (07/12/1857- 09/06/1918)  né à Vier Bordes, maison d'habitation dite  Saint Jean, fils d'André Vergez âgé de 38 ans et de Célina Arriat, âgée de  24 ans. Dont :

1.1.1.1.1.1 Ferdinand Dominique Jean Marie Vergez ( 1895 ...)

1.1.1.1.1.2. André Michel Vergez  (1896- 1896)

1.1.1.1.1.3. Désiré Joseph Vergez (27/09/1897-21/10/1958) marié le 29 avril 1936, à Bourréac, avec Eugénie, Joséphine, Madeleine Bourda (1909 - 1987 Tarbes) , née à Julos, maison Barthe (jouxtant Bourréac sur le quartier de Bayet), dont :

1.1.1.1.1.3.1. Fernande Félicie Bernadette Vergez (09/02/1937...) mariée avec Joseph Pierre François Sanguinet Arboucau, (cliquez sur le lien) (15/03/1933 - 2017) dont (informations à compléter en mairie, à Bourréac, ou avec les personnes concernées) :
1.1.1.1.1.3.1.1. Georges Noël Sanguinet (16/011/1959) marié avec... (...) dont :
1.1.1.1.1.3.1.1.1. Sébastien Sanguinet (...) , marié avec ... (...)  dont
1.1.1.1.1.3.1.1.1.1.... (...) 
1.1.1.1.1.3.1.1.1.2... (...) 
1.1.1.1.1.3.1.1.2. ....(...) , marié avec ... (...)  dont :

1.1.1.1.1.3.1.2Alain Roger Joseph Sanguinet Arboucau (08/03/1963) marié avec... (...) dont :
1.1.1.1.1.3.1.2.1. Rémy Sanguinet (...) 
1.1.1.1.1.3.1.2.2 .... (...) 

1.1.1.1.1.3.1.3. Michel Jean Albert Sanguinet Arboucau (28/06/1970 -)  marié avec... (...) dont :
1.1.1.1.1.3.1.3.1 .... (...) 

1.1.1.1.1.3.1.4.Serge André Yves Sanguinet Arboucau (19/05/1971-), dont avec .... (...) 
1.1.1.1.1.3.1.4.1
1.1.1.1.1.3.1.4.2.
1.1.1.1.1.3.1.4.3.

1.1.1.1.1.3.2. Jean Joseph Simon Vergez (1938 - 1938)

1.1.1.1.1.3.3. Étienne Noël Vergez (1939 -) marié aveColette Josette Ida Tapie Torte (1936- 1998) dont 

  ... ... ... ... ... ...

1.1.1.1.1.3.4. Jeanne Colette Vergez (27/04/1942-) secrétaire, mariée le 6 aoît 1966 avec Albert Guilhermet Bordenave (09/06/1938 -), plombier, dont

1.1.1.1.1.4. Noelie Dominiquette Léonie Vergez (1904-1985 Labastide-Beauvoir, 31) mariée avec Noël Pène (1898 - ), dont :

1.1.1.1.1.4.1. Jean André Félicien Pène (1929 -2014 Labastide -Beauvoir, 31), dit Jeannot de Cyprien, (voir plus haut  Maison Arcos)

1.1.1.1.1.5. Marie Louise Angèle Vergez (21/06/1909-03/09/2004,Tarbes) mariée le 20 avril 1940, à Louey, avec Samson, Vincent, Gabriel Troubat)

1.1.1.1.2. Désiré Germain Théophile Larré (1875 -)

1.1.1.1.3. Maximien Louis Larré (1878 - )

1.1.1.1.4. Marie Julie Larré (1883 -), mariée avec Dominique Barthelemy Miqueu (1881 -)

1.1.1.2. Jean Pierre Domec (1856-1856)

1.1.2. Sophie Domec (1828-1897), mariée avec Louis Courtade, (maison Arcos), grand mère de Thomas Pène, voir Maison Arcos

1.1.3. Bernard Pascal Domec (1830 - ), marié le 1er septembre 1856 à Gez-ez-Angles avec avec Germaine Palisse (1832 -)

1.1.4. Jeanne Magdellaine Domec (1832 - )

1.1.5. Jean Marie Domec (1832 - 1832) erreur à corriger

1.1.6. Louis Domec ( 1837 - )

1.2. Dominique Hourcade dit Cyprien (- 12 floréal an XIII)

1.3. Jeanne-Marie Hourcade dit Cyprien (1805-1887 décédée aux Angles), mariée le 08 septembre 1828, aux Angles? avec Louis Horgues

Liste des actes de la paroisse des Angles et de Bourréac, recensés et consultés, concernant la maison Cyprien (l'orthographe des actes a été respectée)

Le 24 avril 1708, naissance de Marie de Ciprien, fille de Jean de Sansouly et de Marie de Ciprien

Le 16 août 1713, naissance de Pierre de Ciprien, fils de Jean et Marie de Ciprien

Le 16 février 1721, naissance de Jean de Ciprien fils de Jean et Marie de Ciprien 

Le 19 octobre 1721, décès de Marie de Dabant dit Ciprien

Le 23 janvier 1740, décès de Marie Sensouly épouse de Pascau Hourcade dit Ciprien

Le 19 janvier 1741, décès de Caterine Ciprien

Le 22 août 1741, mariage de Pascau Hourcade dit Ciprien et Marie Esquiro d'Astugue

Le 03 septembre 1742, mariage de Pierre Sensouly dit Cÿprien de Requahort et Marie ?ours de la paroisse de Julos

Le 22 octobre 1742, naissance de Jean, fils de Pascau Cyprien et Marie d'Esquiro

Le 11 décembre 1744, naissance de  Jean Hourcade fils de Pascau Hourcade et Marie Esquiro

Le 21 février 1748, mariage de Dominique Hourcade Ciprien et Marie Cazanave Hourquet de la paroisse d'Averan

Le 04 février 1748, naissance de Marie Hourcade ditte de Ciprien, fille de Pascal Hourcade dit Cyprien et de Marie Esquiro

Le 24 janvier 1751, naissance de Jean Hourcade Cyprien, fils de Dominique Hourcade dit Cyprien et de Marie Cyprien

Le 18 décembre 1754, décès de Jean Sensouli dit Ciprien, âgé d'environ 40 ans

Le 20 février 1770, mariage de Jean Hourcade dit Cyprien, fils de  Dominique Hourcade et de feue Marie Junca avec Jeanne Sarie dite Abbadie native de la paroisse des Angles

Le 30 octobre 1771, naissance de Dominique fils de Jean Hourcade et de Jeanne Sarie dits Hourcade

Le 26 mai 1774, naissance de Dominique, fils de Jean Hourcade dit Cyprien et de Jeanne Sarie

Recensements de Cyprien en 1872 et en 1876

Recensement de 1872

Recensement de 1876

La maison Torte

En tant que telle, la maison Torte ne figure pas dans l'arpentement de la Baronnie des Angles de 1740. Plus encore, dans cet arpentement, une "terre labourable" appelée "Tortes", sans mention de maison, située à l'emplacement actuel de la maison de même nom, est recensée dans les terres appartenant à la maison "Pausadès"  (Pousadé) avec mention d'un "chemin de servitude" menant au "Moulin du Seigneur" (voir la mention sur la photo ci-jointe de l'extrait manuscrit). L'emplacement de ce moulin seigneurial sorti de la mémoire collective demande à être exploré. Il ne devait plus être utilisé en 1740 car son exploitation n'est pas évoquée. Le chemin mentionné aboutit dans un pré pentu contigu à Torte. Ce chemin figure sur le plan cadastral actuel comme il figure sur le plan cadastral napoléonien de 1809 où il aboutit sur une petite  parcelle numérotée 115 qui devait être l'emplacement de ce moulin (voir le Plan cadastral napoléonien). René Escaffre signale aussi un moulin à cet endroit dans une carte qu'il a dressée des moulins de la Baronnie des Angles.

Sur ce plan cadastral napoléonien daté de 1809, une maison figure à l'emplacement actuel de la maison de Torte ou Tortes.Elle a donc été construite antérieurement à cette date et postérieurement à 1740. Une recherche sur archives cadastrales doit être faite pour préciser les circonstances du détachement de cette parcelle des possessions de la maison Pousadé.

Origine du nom : tort (e) signifie tordu, courbé, en courbe. Ce nom a d'abord désigné la parcelle et le chemin de même nom. Il a ensuite été donné à la maison actuelle édifiée sur cet emplacement. Pour cette raison, l'hypothèse d'une personne boiteuse qui aurait donné son nom à la maison est sans fondement et doit être écartée.

Les patronymes associés à cette maison sont Vilon, Tine, Margaix, Belloc, Tapie et Vergez.

Les informations généealogiques afférentes à la maison Torte peuvent être fournies sur demande exprimée par les personnes concernées.

La maison Arbaus

Le fichier pdf la maison Arbaux, en version complète, est téléchargeable en accès limité, cliquez sur Maison Arbaus

Orthographe du nom

Arbaus est  la forme occitane correcte dérivée de la forme francisée Arbaux écrite dans les actes paroissiaux. Arbaous en est la forme parlée puisque le u se prononce ou en bigourdan. Aujourd'hui, comme ce détail de prononciation est souvent méconnu, on peut écrire familièrement Arbaous pour l’imposer. Une autre écriture permettant de souligner cette prononciation serait d’utiliser le tréma, soit Arbaüs, comme c’est la cas aussi pour la maison Borye de Bourréac, qui est écrite Borÿe dans des actes paroissiaux.

A l'inverse de l'État civil, dans les registres paroissiaux d'avant 1789, la mention de la maison est systématique et ce nom peut même être le patronyme. C'est le cas de la maison Arbaous puisque c'est ce nom qui est rappelé dans les signatures, mais il est écrit différemment. On peut lire Arbaust comme par exemple dans l'acte de mariage de Laurens Arbaust et de Catherine Fontan. Sur l'acte de mariage de son fils Jean, on lit 2 signatures différentes, celle de Jean qui signe Arbaus et celle de son père Laurens qui signe Arbaust. Le rédacteur de l'acte, qui est l'archiprêtre des Angles, écrit Arbeaux ou parfois Arbeau qui sera repris dans les registres d'état civil.  En 1789, Jean signera cette fois Arbaust, comme le faisait son pèredans le cahier des doléances de Bourréac.

A une époque où les rédacteurs d'actes avaient une propension fâcheuse à user (et abuser de) la formule toute faite "n'a pas signé, car ne sachant" quand il s'agissait de laboureurs ou de brassiers, et surtout de femmes, on appréciera à sa juste valeur la signature très affirmée de Laurens Arbaust, en tant que témoin pour un acte de déçés.

Acte de mariage de Laurens Arbaust et de Catherine Fontan, mardi 24 janvier 1741, à Bourréac
Signatures de l'acte de mariage de Jean Arbaus, fils de Laurens, mardi 8 février 1763, à Bourréac
 Signature de Laurens Arbaust en 1738
 A Origine du nom : il est objet de discussion. On peut y voir une relation avec le mot "arbre", soit un lieu planté d'arbres, mais plus vraisemblablement la référence à un ancien propriétaire nommé Arbeau ; Arbeau est aujourd'hui encore un patronyme bien représenté. Ceci expliquerait que cette dénomination soit retenue dans les actes paroissiaux par l'archiprêtre des Angles. 
B Implantation de la maison : le plan cadastral napoléonien de 1809 (cliquez sur le lien) révèle qu'à cette date il n'y avait pas de construction sur l'emplacement actuel de la maison et que tous les bâtiments d'Arbaous se trouvaient alors au dessus de la route de Paréac et au dessous du chemin de Bayet, là où se trouvent des dépendances aujourd'hui.
  1. Patronymes associés à la maison : Arbaus ou Arbaux ou Arbaust, Pourtalet, Tine, Palisse.
  2. Généalogie descendante
La descendance de Bernad, ou Bernard, Arbaux est documentée sur le site web Geneanet, par un américain, Wayne Vial, qui est son lointain descendant. Les fiches en ligne pour chaque nom sont accessibles sur ce site en cliquant (ctrl + clic) sur les noms en hypertexte. Elles peuvent inclure des informations auxquelles nous n’avons pas eu accès. Nous avons aussi noté quelques non-concordances avec les informations trouvées sur les actes paroissiaux que nous avons consultés. Il serait donc intéressant d’interroger Wayne Vial, via Geneanet, pour échanger les sources d’information.

Bernard Arbaux, né vers 1660 à Bourréac, décédé vers 1730 à Bourréac. Marié vers 1690 avec Jeanne Lacaze, née vers 1662 à Bourréac, décédée vers 1732 à Bourréac. Dont :

1. Laurens Arbaux, né le 29 septembre 1694 à Bourréac, décédé le 3 octobre 1792, à l'âge de 98 ans, selon un de ses descendants américains, Wayne Vial  (contact possible via Geneanet). Marié le mardi 24 janvier 1741, à Bourréac, avec Catherine Junca Fontan, née vers 1715 aux Granges (Julos). décédée le 17 janvier 1785, à Bourréac.Dont

1.1 Jean Arbaux (1737 -31/12/1807), marié le mardi 8 février 1763, à Bourréac, avec Marie Jeanne Lac Debat née vers 1729 à Osmets, décédée le 16 septembre 1819) à Bourréac. Dont

1.1.1.  Catherine Arbeaux (14/11/1763 -)

1.1.2.  Anne Arbeaux (17/09/1765-)

1.1.3.  Thérèze Arbeaux (28/12/1767-)

1.1.4. Jeanne Marie Arbaux (1771-1813), mariée le samedi 25 avril 1807, à Bourréac, avec Antoine Pourtalet (1774-1809), appelé Pourtalet dit Arbaux après son mariage. Antoine Pourtalet est natif de Lézignan, fils de Simon Pourtalet (1732-1802) et de Madeleine Clavel (1735-1787), native d'Arcizac-ez-Angles. Dont : 

1.1.1.1. Marie Pourtalet (30/01/1808-1874), on note que Marie avait 1 an à la mort de son père Antoine et 5 ans, à la mort de sa mère Jeanne Marie. On note également que sa tante Marianne Pourtalet  (1766-1837), soeur de son père Antoine, était l'épouse de Dominique Cassou Coulat (1769 -1859), dans la maison de Coulat immédiatement voisine de celle d'Arbaous On peut donc penser que sa famille de Coulat s'est occupée d'elle après la mort de ses parents. Héritière d'Arbaus, Marie Pourtalet s'est mariée le vendredi 31 décembre 1830, à Bourréac avec Dominique Tine (1808-1885), fils de Jacques Tine et de Marie Vilon (voir maison Torte). On notera que Simone Tine et son frère Dominque Tine, se sont mariés le même jour, à Bourréac, Simone Tine avec Simon Margaix, Dominique Tine avec Marie Pourtalet. Dont :

1.1.1.1.1. Françoise Thinne (1834-20/10/1909) mariée le.mercredi 30 avril 1862 avec Jean Palisse (1837-11/01/1912) fils d'Arnaud Palisse (1802-.) et de Maria Cassou (1802-.), domiciliés à Gez ez Angles. Dont :

1.1.1.1.1.1. Dominique Jean Marie Palisse, (1863-1885), décédé à Bourréac, âgé de 22 ans.

1.1.1.1.1.2. Marie Magdeleine Palisse (1866-1867)

1.1.1.1.1.3. Anselme Denis Palisse (07/04/1869 - 29 /05/1941), marié le mercredi 24 avril 1895, à Bourréac, avec Magdeleine Barrouquère (14/04/1870 - ), à Layrisse, fille de Jean Marie Barrouquère et de Marie Jeanne Dupont. Dont :

1.1.1.1.1.3.1. Françoise Marie Jeanne Palisse, née le 7 janvier 1896

1.1.1.1.1.3.2. Jeanne Marie Sidonie Palisse, née le 8 avril 1897

1.1.1.1.1.3.3. Justin Prosper Joseph Palisse, né le 16 juillet 1898

1.1.1.1.1.3.4. René Jean Marie Palisse, né le 6 janvier 1901

1.1.1.1.1.3.5. Joseph Jean Pierre Palisse, né le 15 juin 1903,  décédé le  , marié le dimanche 19 février 1939 avec Jeanne Bernet, dont :

1.1.1.1.1.3.5.1. Claude Denis Jean Joseph Palisse (10/08/1939- ), marié le 4 juin 1970.avec Denise Bernadette Marie Jeanne Tapie Torte (16/12/1933-). Dont : 

1.1.1.1.1.3.5.1.1. Hervé Palisse (14/11/1966-), agent de la DDE, marié en octobre 1991 avec Isabelle Majourau (employée de commerce), née à Lourdes le 31 janvier 1963, fille de Henri Dominique Majourau (22/10/1932-18/04/1993) né à Julos, et de Andrée Abadie née à Arrayou-Lahitte, agriculteurs à Arrayou-Lahitte
 
1.1.1.1.1.3.5.1.1.1. Alexandre Jean Julien Palisse né le
14/12/1992 à Lourdes, agriculteur à Bourréac
 
1
.1.1.1.1.3.5.1.1.2. Anaïs Denise Christine Andrée Palisse née à Lourdes le 1er janvier 1996

1.1.1.1.1.3.5.1.2. Christine Noëlle Marie Bernadette Palisse (13/12/1967 - 2002) , aide-soignante

1.1.1.1.1.3.5.2. Madeleine Jeanne Josephine Denise Palisse (16/03/1942-), mariée le 17/04/1963 avec Jacques Alain Desphieux né à Libourne (33), divorcée le 26/07/1967 et remariée le 26/07 1967 à Mont-de-Marsan avec Francis Henri Labadie. Dont avec Jacques Desphieux :
 
1.1.1.1.1.3.5.2.1. Philippe Desphieux
né le 16/12/1963 à Issy les Moulineaux (92), informaticien, marié le 01/10/2016 avec Hans Wilhelmus De Bruin né aux Pays-Bas. Domiciliés à Puteaux (92)
 
1.1.1.1.1.3.5.2.2. Catherine Desphieux
née le 16/12/1966 à Lourdes, domiciliée aux Angles (65100)

1.1.1.1.1.3.6. Noémie, Marie, Joséphine,Palisse, née le 20 décembre 1905, mariée à Lourdes le 24/11/1927 avec Pierre Prosper Laffont

1.1.1.1.1.3.7. Julie, Marie Germaine, Lucie, Angèle Palisse, (03/06/1909 -30/09/1986), mariée le 17 septembre 1931  à Bourréac, avec Jean Marie Laffont, décédée à Pau

1.1.1.1.1.3.8. Fernande Angèle Marie Louise Palisse (27/05/1911 - 28/06/1981 Lourdes) 

1.1.1.2. Antoine Pourtalet dit Arbaust ( -16/06/1809, âgé de 36 ans)

1.1.2. Catherine Arbeaux (14/11/1763 - )

1.2.3. Thérèze Arbeaux (28/12/1767 - )

2. Jeanne Arbeaux (vers 1710 - 07/10/1770 à Bourréac)

Recensements d'Arbaus en 1872 et en 1876

Recensement de 1872

Recensement de 1876

La maison Arrazé

La maison Loustau

Maisons Garrigueilh et Nadaü

Ces deux maisons très proches, situées à Récahorts, sont traitées conjointement car elles ont une histoire en partie commune.

Dans les registres paroissiaux du 18ème siècle, on lit Garrigueilh ou Garrigueil.

Dans l'arpentement de la Baronnie des Angles de 1740 on lit  " maisons et granges de Courrade dit Garrigueil " et "maison de Nadau ",  mais aussi cheptel de Nadau Garrigueil d'une part et cheptel de Courade. d'autre part. Parmi les signatures du cahier des doléances de Bourréac, en 1789, on lit celle de François Garigel.. La différenciation entre les deux maisons  n'était donc pas complète. Un Garrigueil pourrait avoir été propriétaire de l'ensemble dénommé aussi Courade.

La comparaison du plan cadastral napoléonien de Récahort et du plan cadastral actuel montre de grandes transformations concernant les bâtiments, associées à des mutations de propriété. La consultation des matrices cadastrales est donc nécessaire pour le préciser.

 L'origine du nom Garrigueil.est obscure. Aujourd'hui les habitants de Bourréac qui connaissent cette maison la dénomment phonétiquement Garieil. Il peut dériver de garrigue qui désigne un espace en friche ou couvert d'un taillis, terme qui a donné les patronymes Garrigue et Lagarrigue. Ce pourrait être un prénom tel que Gabriel dont l'expression phonétique bigourdane a changé avec le temps. 

L'appellation Nadaü fait référence sans ambiguité au prénom Noël, comme le patronyme Nadau. Or ce patronyme a  longtemps été lié à ces deux maisons. Aussi peut-on le considérer comme l'un des plus anciens de Bourréac en tant que celui de la maison 'd'origine.

Les patronymes associés à ces maisons sont : Nadau, Tarbès, et aujourd'hui Sanguinet (maison Cyprien).

Au 18ème siècle on trouve Jean Nadau époux de Catherine Laporte dit Limaca, originaire de Paréac, dont :

1. Dominique Nadau (27/10/1778-1849) mentionné décédé en la maison Nadau à l'âge de 68 ans, marié à Toinette Miqueu (1783-1843, née à Julos d'Antoine Miqueu et Anne Barthe. Dont

1.1. Victoire Nadau (1805 -1862), née le 26 ventôse an 13,  mariée le 17/01/1834  avec Bernard Tarbès Castre né à Artigues fils de Pierre Tarbès et de Marie Tapie. leur descendance qui fera souche dans la maison Nadaü.sera abordée plus loin.

1.2. Anne Nadau (1807 - 1856 )

1.3. Marie Anne Nadau (21/11/1809 - ) mariée le 22 octobre 1836 avec Jean Louis Bourda à Arcizac ez Angles ( tous deux parents de Françoise Bourda, mariée le 21/02/1870 avec Jean Pierre Margaix (maison Torte).

1.4. Jean Pierre Nadau (1812 - 1883), marié le 19 janvier 1857 avec Jeanne Gaubert (10/10/1836-14/12/1922 ) née à Bagnères de Bigorre de Pierre Gaubert, peigneur de laine, et Theresa Puyo, domicilés à Gerde. Ils font souche dans la maison voisine de Garrigueil Dont :

1.4.1. Bernard Nadau (1857 -), marié le 03 février avec Madeleine Courtade (1856 - ). Dont :

1.4.2. Jean Pierre Nadau (1880 - 1915), mort pour la France (guerre de 14-18)

1.4.3. Louis Joseph Nadau (1882 - ), blessé de guerre 14-18.

1.4.4. Jean Marie Joseph Nadau (1891 - 1916), né à Bénac, mort pour la France (guerre de 14-18)

1.4.5. Emile Nadau (1896 - 1979)  ) né à Arrayou le 08 novembre 1896, marié  le 03 février 1903 avec Françoise, Marie Thérèse Abbadie (1901-1979), née à Escoubès-Pouts, fille de Pierre Jean Marie Abbadie et de Marie Sidonie Arrieudarré. Revenu amputé d'une jambe de la guerre de 14-18, grand invalide de guerre, grâce à sa pension, il acheta en 1934 la maison Candaouan; au centre du village de Bourréac, et y installa sa famille. Grande figure de Bourréac, d'une énergie, sans pareille, « il soutint le moral des troupes de Bourréac après la défaite de 1940, alors que des chefs de famille étaient retenus prisonniers »  (témoignage recueilli auprès de Victorine Darré [1905-1996]). Voir la maison Candaouan, en attente.  

1.4.2. Marie Nadau (1858 -) mariée à Hippolyte Fourticq  (1860 - 1894)

1.4.3. Marie Jeanne Nadau (1860 -)

1.4.4. Jean Marie Nadau (1862 -)

1.4.5. Marie Jeanne Nadau (1865 -)

1.4.6. Marie Delphine Nadau (1872 -)
{
1.5. Catherine Nadau (1814 -1838 )

1.6. Jean Marie Nadau (1817 - )

1.7. Marie Nadau (1819 -)

1.8. Jeanne Nadau (1822 -)

Recensements de Nadaü en 1872 et en 1876

Recensement de 1872

.

Recensement de 1876

Recensements de Garrigueil en 1872 et en 1876

Recensement de 1872

.

Recensement de 1876

La maison Candaüan

Candaüan, dont la prononciation est candaouan, est l'orthographe bigourdane que l'on retrouve dans certains actes du XIX ème siècle, quand parfois, mais très rarement, le nom de maison est mentionné.

Les actes paroissiaux d'avant la Révolution mentionnent Candavant comme on peut le lire dans l'acte de naissance de Jean Etienne Hortiga. Ceci montre que le zèle des scripteurs écclésiastiques de la Monarchie a précédé celui des instituteurs de la 3ème République pour franciser les noms qui sentaient trop le terroir !

Origine du nom
Candaüan ne désigne pas seulement la maison de même nom mais aussi deux parcelles de terre dont l'une était déjà de Pousadé et l'autre de Borie dans l'arpentement de la Baronnie des Angles de 1737 , arpentement dans lequel la maison Candaüan est aussi recensée avec ses possessions. 
L'origine du nom ne pose pas de problème puisque sa traduction est champ de devant. Mais cela soulève une interrogation, car devant indique en principe " à l'orient " selon la terminologie de l'arpentement. Or la maison Candaüan et les pièces de terre de même nom sont mentionnées comme étant "à l'occident ", c'est à dire à l'ouest du centre du village.

Implantation et aspect de la maison
Le plan cadastral napoléonien de 1809 (cliquez sur le lien)  révèle les changements subis par la maison depuis cette date. L'aspect extérieur de la maison est représentatif de la maison paysanne du Pays de Lourdes, comme la maison de Coulat. A la différence de cette dernière, les linteaux en belle pierre de Lourdes de la porte et des fenêtres de Candaouan sont droits et non cintrés, donc plus récents, ils sont typiques des constructions de la 2ème moitié du XIXème siècle.

Patronymes associés à la maison
Candaban, Hourtiga (parfois orthographié Ortiga ou Ourtiga), Baget, Vilon, Canton, Nadau, Lecerf, actuel ?

Jean Hourtiga  « de la paroisse de Lézignan », décédé vers 1772,  épouse, le 13/07/1743,  Marie Candaban « de la paroisse de Bourréac », décédée le 19 mai 1768, âgée d'environ 45 ans. On en déduit que Jean Hourtiga est venu gendre dans la maison dite Candaban qui est le Candaouan d'aujourd'hui.  Dont : 

1. Guilhaume Hourtiga Candauan (1740-1820), né et décédé à Bourréac marié avec Marie Pourtalet (1748 -1785) née à Lézignan, fille de Jacques Pourtalet et de Marie Vignau. Dont

1.1. Simone Hourtiga Candauan (1775-1850) née et décédée le 15/01/1850 à Bourréac , mariée avec Paul Baget (1756 -1829) né à Paréac le 23/04/1756, décédé le 15 mai 1829, à Candauan, fils de Paul Baget né à Visker et de Jeanne Mousseigne dit Tisné à Paréac. Dont

1.1.1. Jeanne Marie Baget Candauan (1796-1870), décédée le 19 avril 1870, âgée de 74 ans, mariée le 05 mars 1818 avec Dominique Vilon Pousadé (1797 -) fils de Dominique Vilon Pousadé (1770-1833), époux de Jeanne Thérèse Cassou Coulat. Dont

1.1.1.1. Jeanne Marie Vilon Candauan (1821 - 1902), née le 07/06/1821, mariée le 16 mars 1840 avec Jean Pierre Canton (1812 - 1897 ), né à Lézignan, fils de Laurent Canton et Simone Canton. Dont

1.1.1.1.1. Dominique Julien Canton (1841 -1909 ), né le 15 février 1841, marié le 18 avril 1869 avec Victoire Dulom ( -04/08/1906) (maison Lahaille), dont :

1.1.1.1.1.1. Jean Pierre Canton (11/07/1870 -)  marié le 28 novembre 1903 avec Marie Joséphine Laborde à Julos  à vérifier

1.1.1.1.1.2. Jean Marie Vincent Canton (1872 -), né le 22 janvier 1872,  marié le 24 janvier 1909 avec Jeanne Marie, Patrice, Rosalie Tarbès (Maison Nadaü). Sans enfant, en mésentente avec sa femme, il vendit Candauan en 1934 à Emile Nadau (maison Garrigueil) et se retira chez sa soeur Joséphine à Soues.  Un maniaque. Informations fournies par André Azens.

1.1.1.1.1.3. Marie Magdelaine Canton (1873 -1879)

1.1.1.1.1.4. Faustin Jean Marie Canton, né le 10 décembre 1876, charron, marié le 24 janvier 1909 avec Félicie Delphine Margaix (05/11/1881 -) dont :

1.1.1.1.1.4.1. Gabriel Canton créateur d'une entreprise de vente et et réparation de machines agricoles à Lourdes dont  2 fils

1.1.1.1.1.4.1.  Robert Canton

1.1.1.1.1.4.2.  Jean Michel Canton

1.1.1.1.1.5. Donatien Justin Canton, né le 1er septembre 1879, mort pour la France le 21 septembre 1918, à Troyes, marié le 23/04/1903 avec Jeanne, Marie, Madeleine Pays, maison Courtade, à Julos, dont :

1.1.1.1.1.5.1. Juliette Marie Louise Canton, née le 1er janvier 1914 à Lourdes, décédée le 31 janvier 2009 à Bourréac, mariée avec Victor jean Gabriel Azens (1908 - 1984), dans la maison Pousadé, dont :

1.1.1.1.1.5.2. André Nilamon Donatien Azens (30/11/1934 -)

1.1.1.1.1.5.3. Charles Gustave Azens (17/05/1941 -) 

1.1.1.1.1.5.2. Céline Canton, épouse Garros

1.1.1.1.1.6. Bernardine Marie Joséphine Canton, née le 21 mars 1882, mariée à Soues

1.1.1.1.1.7. Eugénie, Joséphine Canton, née le 25 octobre 1886, mariée avec Joseph, Julien Cassou, né le 21 janvier 1881 , fils de Jean Cassou et Victorine Massey, domiciliés à Gazost. Joseph Cassou était gardien des Sanctuaires de la Grotte, Eugénie était coutirière rue de Langelle. Sans enfant. (informations fournies par André Azens.

1.1.1.1.2. Laurent Donatien Canton (1842 - ), né le 24 mai 1842

1.1.1.1.3 Jean Bernard Canton né le 19 mars 1847

Jean Marie Vilon (26/11/1826-24/02/1849)   soldat décédé d'une méningite

1.2 Jean Etienne Hourtiga dit Candavant (26/12/1778 voir la maison Arcos

2. Michel Hourtiga (21/09/1755-)

Recensements de Candauan en 1872 et en 1876

Recensement de 1872 

Recensement de 1876

La maison Lahaille

La maison Hourcade

.